La Flandre : une révolution tranquille

Demande aux Flamands s’ils sont pour ou contre la scission de l’État belge

Eh bien, il sont 37% à y être favorables et 50% a y être opposés. Mais il reste une masse flottante (13%) qui n’en a rien à faire… Ce qui signifie qu’ils seront indifférents à la disparition du Belgium.
Pour le R.W.F., les nationalistes flamands ne rêvent pas d’une Flandre indépendante qui lui rappellerait le syndrome catalan entravé par l’Union européenne. Elle veut un Etat belge confédéral où elle occupera les derniers postes régaliens (affaires étrangères, défense nationale, une partie de la justice , etc).

Le plus important pour elle ? Ne plus verser un eurocentime pour les Wallons et faire main basse sur Bruxelles avec une sécurité sociale optionnelle après la scission de celle-ci. Les Bruxellois francophones qui choisiront le système social flamand deviendront de facto Flamands.
Cette stratégie est claire et simple. Malheur à ceux qui ne l’anticiperont pas car un mouvement d’émeutes sociales pourrait s’organiser quand la Wallonie sera à sec.