Jean-Marc Nollet, frontalier de Mouscron/Moeskroen, tout comme Paul Magnette qui a grandi à Leuven et le frontalier linguistique Jean-Luc Crucke (« cruche » en flamand), tente de nous imposer le néerlandais comme seconde langue en dépit de la volonté des jeunes francophones qui lui préfèrent l’anglais, langue universelle, même sous forme de globish, comme le français l’était jusqu’au 19e siècle.
Extrait commenté de l’article de 7sur7 :
Travailler en périphérie flamande de Bruxelles en tant que Bruxellois francophone ? Il n’est pas nécessaire d’être parfait bilingue [ndlr : 300 mots dont le jargon technique devraient suffire]. L’entreprise de construction Derbigum en est un bon exemple.
« Ce qui compte, c’est que les collaborateurs potentiels adhèrent à notre philosophie.
La langue n’est pas une barrière. Nous sommes au contraire fiers d’entendre parler plusieurs langues dans l’entreprise », déclare le directeur commercial Michael Vloeberghs.
Un coup de sonde dans l’entreprise confirme les propos. On y entend aussi bien du français, du néerlandais que de l’anglais. « Il s’agit avant tout d’avoir des collaborateurs motivés. La manière dont ils communiquent entre eux a peu d’importance. »
La Flandre elle-même (hors périphérie), qui compte de nombreux métiers en pénurie de main-d’œuvre, fait également un appel du pied aux Bruxellois. Rappelons que de nombreux Français travaillent en Flandre et ne bredouillent que quelques mots de néerlandais.
Dès lors, insistons sur le fait qu’il n’est pas nécessaire d’être bilingue pour commencer à travailler en Flandre.
Les Bruxellois francophones qui travaillent en périphérie flamande peuvent compter sur un soutien supplémentaire. Ils peuvent améliorer gratuitement leur néerlandais via des formations au VDAB ou via les chèques langues d’Actiris.
A noter que l’appel est lancé aux Bruxellois mais pas aux Wallons…