Di Rupo ou le frein chronique au changement wallon

Le manœuvrier Elio Di Rupo a réussi à former une majorité en Wallonie. Le vieil alchimiste croit avoir trouvé la pierre philosophale ! Demain, il s’époumonera à nous parler de redressement économique et de plans aux noms les plus burlesques les uns que les autres. A terme, il devra se passer de la solidarité financière flamande. De ses « beste vrienden » comme il le dit si souvent quand il parvient à placer deux mots de flamand.

Malheureusement, Elio Di Rupo à la ministre-présidence wallonne, c’est un frein à tout changement en profondeur. Cela ressemble davantage à cinq années perdues alors que l’urgence est de mise. Ses deux mandats à la présidence de la Wallonie n’ont apporté que du grain à moudre au mouvement flamand tant son inefficacité était criante. Un nouveau venu comme Pierre-Yves Dermagne (dont la sensibilité rattachiste est connue), une femme comme Christie Morreale ou un invité surprise aurait donné un signe de changement majeur.
D’autre part, Ecolo mange une fois de plus sa parole en permettant le retour du MR. Ce gouvernement wallon ne correspond nullement au vœu des Wallons qui avaient voté pour une politique de gauche. Même si le PTB n’est pas notre tasse de thé préférée.