Olivier Chastel à l’Europe ? Il aime le pognon !

Ainsi donc, Olivier Chastel cède sa place de président du MR à Charles Michel.
Il sera candidat aux élections européennes en mai prochain.
Olivier Chastel, c’est l’homme qui, en 2005, a sorti le rapport fatal à la Carolorégienne et déclenché l’un des scandales les plus violents pour le PS. Oui mais voilà, le chevalier blanc a failli lui aussi tomber sur un dossier lié à une convention (subsides sur une période déterminée) qu’il a signée au temps où il était ministre des Arts, des Lettres et de l’Audiovisuel à la Communauté française. L’affaire remonte au 11 juin 2004, soit, détail important, à peine deux jours avant les élections qui mettront fin à son mandat de ministre.
Juste à temps donc, Olivier Chastel signe une convention accordant pour une durée de 4 ans à l’ASBL Initiatives en Val de Sambre une subvention de quelque 30.000 € par an. Que fait l’association? Officiellement, ses statuts disent qu’elle “a pour finalité d’œuvrer par tout moyen à l’avènement d’une société qui intègre harmonieusement toutes les composantes sociales de l’arrondissement de Charleroi-Thuin…” Plutôt abscons.
Mais les statuts et la convention nous apprennent surtout que son siège social se situe au 67/51, rue de Dampremy à Charleroi. Problème : sont également logés à cette adresse en ces années 2000 un certain Olivier Chastel et la fédération MR de Charleroi.
Autre point troublant, le président de l’ASBL subsidiée de façon plus que douteuse n’est autre que Thomas Salden, son fidèle bras droit politique, et même son éminence grise qui a mené sa campagne en 2007 et s’était présenté sur sa liste aux communales. A l’époque, celui-ci était également le directeur du secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé de la Préparation de la Présidence européenne qui n’était autre que Chastel (toujours cette Europe chère à Chastel et qui nous coûte si cher !).
Ah oui, encore un détail : Thomas Salden est aussi le demi-frère d’Olivier Chastel.

Note : comme la priorité en ce temps était de remettre de l’ordre au PS de Charleroi, le « dossier Chastel » a connu un classement vertical jusqu’au fond d’un long puits sans eau.