Police fédérale : nous sommes entre de bonnes mains !

L’État belge possède le génie de recaser via sa chère Union européenne ses zélés serviteurs. C’est ainsi que Catherine De Bolle prendra la tête du prestigieux EUROPOL. C’est sans doute pour la rime qu’elle a été nommée…
Selon le principal syndicat de la Police Sypol, Madame De Bolle laisse une situation catastrophique derrière elle au sein de la police fédérale.

Et Sypol de décrire l’état des lieux :

« La direction criminalité organisée (DJOSC) de la police judiciaire fédérale (PJF) comprend notamment les offices centraux tels que

  1. l’OCRC (lutte contre la corruption),
  2. l’OCDEFO (lutte contre la criminalité financière grave et organisée),
  3. FCCU (cybercriminalité),
  4. DJMM (PJ en milieu militaire) et d’autres services spécialisés.

Le cadre total prévu est de 292 personnes. Il est actuellement de 214 dont 12 en service détaché !
La situation est intenable et si rien ne change à très court terme, les missions telles que prévues par la loi ne pourront plus être remplies.
Ainsi, pour l’OCRC, il y a actuellement 42 personnes (dont 1 en service détaché) sur 66, l’OCDEFO 11 (dont 1 en service détaché) sur 16 (l’ancien cadre était de 54 !).
Quant au FCCU, sur un cadre de 44, il en reste 22 dont 7 vont partir en septembre…
Le calcul est simple: 15, soit un tiers de sa capacité.
Que dire en outre du démantèlement du service trafic d’œuvres d’art (DJSOC), source de financement important du terrorisme, malgré les demandes d’INTERPOL ? Que penser de la réduction drastique des laboratoires de police technique et scientifique au sein de les brigades de PJF ? »

En conclusion, SYPOL estime que la limite a été franchie. Il est temps que le gouvernement, qui est au courant depuis des années de cette situation, réagisse d’urgence : « Il en va de l’image de notre pays dans l’opinion publique et au niveau international. »
Cette phrase était inutile dans la mesure où chacun sait que l’État belge est la plaque tournante de nombreux trafics mafieux.

Pour mémoire, l’État belge, inconsistant au niveau des contrôles et des mesures répressives, est la plaque tournante internationale dans les domaines suivants (liste non exhaustive) :

– les œuvres d’art volées
– le djihadisme
– les drogues en tous genres
– les armes illégales
– les faux diplômes
– les faux certificats de vaccination pour animaux domestiques
– le trafic d’ivoire
– la fausse monnaie chinoise et autres
– le trafic des êtres humains
– le trafic d’hormones liés au dopage sportif
– le négationnisme de tous poils
– l’exportation illégale de bois (ex. forêts d’Amazonie)
– le trafic international des espèces protégées (plantes et animaux)