L’Etat belge : le ridicule peut parfois tuer

En quelques jours seulement, Bruxelles a connu deux affaires incroyables. Il y a eu le vol des copies d’autopsie des victimes des attentats du 22 mars qui se trouvaient dans le bâtiment Portalis du Parquet général au Palais de Justice, vol commis par un ancien djihadiste en Syrie. Les photos doivent déjà se trouver sur le darknet à destination dont ne sait qui.
On croyait avoir atteint le sommet de l’incompétence de l’État belge. Mais le pire est arrivé : un sbire se serait introduit par une fenêtre laissée ouverte le 31 décembre dernier (un jour de drink, sans doute) dans un bâtiment administratif de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles. C’est à cet endroit que se trouvent tous les dossiers individuels des 2.500 membres de la police de Polbru.
Parler de complicité interne n’est pas audacieux.
Le vol de ces données personnelles relatives aux policiers inquiète au sein de la zone Polbru. La totalité des dossiers (sic) aurait été fouillée par les malfrats ou les activistes. Chaque dossier contient plusieurs informations personnelles précieuses. Après ce vol, il a été demandé à tous les policiers de la zone de rester sur leur garde et de bien fermer toutes les portes de service après leur passage. Y compris celles de leur domicile privé, on s’en doute…

Quand l’on sait que les policiers constituent une des cibles privilégiées des djihadistes et autres, ce dossier (mais aussi le vol des copies d’autopsie des victimes des attentats) aurait mérité dans n’importe quel autre pays occidental une ou plusieurs démissions. Rien de tout cela, bien entendu. Nous nageons, tel un poisson rouge, en plein « sépagravisme » (c’est pas grave…)
Il paraît que Tintin a 90 ans. Il a encore du pain sur la planche malgré son grand âge.

Ce n’est pas tout ! Les rapports d’autopsie des victimes du Musée juif ont aussi été volés