Di Rupo : la bouillabaise a ses limites…

Après l’émission Sans Chichis qui a vu la participation privilégiée d’Elio Di Rupo, une participation qui a suscité avec raison une polémique, le Premier ministre se croyant tout permis en matière d’auto-communication, on annonce cette fois a contrario que le grand homme de Mons ne participera pas à l’émission Top Chef 5 programmée par RTL-TVI. L’omniprésence dans les Médias d’Elio Di Rupo commence en effet à devenir indécente en période pré-électorale. Contrairement à Silvio Berlusconi, il faut constater que le Premier ministre n’a pas besoin d’acheter des médias pour se trouver en permanence à la une.
Avec ses amis Philippot surnommé l’anti-Voltaire (RTBF), Philippe Delusinne (RTL-TVI), Béatrice Delvaux et l’ancien plastron de l’Institut Emile Vandervelde David Coppi (Le Soir) ou encore Francis Van de Woestyne (La Libre), le biographe d’Elio Di Rupo, le Premier contrôle toute la presse officielle francophone, les Flamands s’occupant du Vif. C’est bien simple : depuis qu’il est devenu Premier ministre, le R.W.F. n’a plus voix au chapitre dans la presse. Tellement facile ! « Pourvu que ça dure », comme disait la mère de Napoléon.
Pour l’anecdote, on notera qu’un certain Dominique Vosters (PS) qui a fait toutes ses classes au Cabinet de la Ministre de… l’Audiovisuel Fadila Laanan (PS) en bon apparatchik sans consistance a été nommé Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
Bonjour l’indépendance des organes de contrôle et d’exécution !
Le PS et les médias, c’est l’ouroboros, le serpent qui se mord la queue, le pouvoir éternel, la pensée unique…
Comme quoi, « les chemins de la liberté » sont parfois pavés de mauvaises intentions en dépit des pétitions de principe.

Conclusion : le R.WF. demande la suppression de la taxe régionale qui finance en partie la RTBF.

Dominique Vosters fait un pas de côté pour… conflit d’intérêt