Anvers est la seule et véritable capitale historique de la Flandre moderne

Une large majorité de Flamands choisit Anvers pour capitale de la Flandre

Geert Bourgeois, le dirigeant le plus influent de la N-VA est revenu avec son fantasme de Belgique coquille vide (une duperie pour les Francophones) et de la plus grande ville francophone d’Europe après Paris cogérée par la Flandre et la Wallonie
Pour le R.W.F., la véritable capitale de la Flandre, c’est Anvers, le fief de Bart De Wever.
Voici les avatars historiques de cette belle ville atypique où se retrouve régulièrement l’intelligentsia du mouvement flamand :

« D’un petit village, Anvers est devenue, lors de la guerre de Quatre-Vingts Ans, la plus grande ville des Dix-Sept Provinces et une des plus grandes villes d’Europe, avec une population de 150,000 habitants.
Toute l’histoire d’Anvers a été déterminée par sa situation le long de l’Escaut. Sa véritable création ne remonte qu’aux alentours de l’an 900, lorsque les villageois s’établirent sur l’Aanwerp, terrain surélevé qui donna son nom à Anvers. En 970, Anvers devient poste frontière de l’Empire germanique, on y construit des fortifications en bois, remplacées plus tard par un château fort en pierre (le Steen). L’extension de la ville se poursuit par le sud, saint Norbert fait construire au XIIe siècle l’abbaye Saint-Michel. Par la suite, les chanoines de la petite église se déplacent vers le nord et fondent une nouvelle paroisse, avec au centre l’église Notre-Dame, ancêtre de la cathédrale actuelle. Dans les années qui suivirent la ville continua à se développer en vagues concentriques créant une succession de remparts que l’on devine encore dans la topographie de la ville.
La ville d’Anvers obtint en 1312 une charte qui fit d’elle une commune démocratique. Au siècle suivant, la ville et son port prennent leur essor, car la grande rivale Bruges est pénalisée par l’ensablement du bras de mer qui menait à Damme, l’avant-port de Bruges.
On considère que la première bourse des valeurs anversoise (au sens moderne), a été fondée en 1531, animée par des négociants qui relient l’Inde à l’Amérique. La première bourse de commerce d’Europe y fut aussi fondée en 1460.
La Feitoria de Flandres, fondée en 1508 à Anvers, était la principale tête de pont de l’empire commercial portugais, la Casa da Guiné, devenue en 1503 Casa da India, à l’intersection des colonies du Brésil de l’Afrique et des Indes.
Au milieu du XVIe siècle, les Pays-Bas du sud profitèrent du rôle dominant de la ville, qui était alors une des plus grandes villes d’Europe et qui resta pendant longtemps un très grand centre culturel et artistique. Dans la deuxième partie du siècle, Anvers fut le théâtre d’une lutte politico-religieuse entre le Nord protestant et la très catholique Espagne. Devant la dureté de la répression espagnole contre les protestants, avec les menaces qui en résultaient contre les vieilles franchises accordées jadis par des chartes, les nobles modérés présentèrent un compromis à la gouvernante des Pays-Bas siégeant à Bruxelles. Devant le mépris d’un conseiller de la gouvernante, qui traita les pétitionnaires de gueux, ceux-ci tinrent, par défi, un banquet connu sous le nom de banquet des gueux. Ce fut le début de la guerre de Quatre-Vingts Ans qui éclata à la suite de l’exécution capitale à Bruxelles des comtes d’Egmont et de Horne qui avaient pris la tête de l’opposition de la noblesse et du peuple aux excès du pouvoir de Philippe II d’Espagne.
Entraînée dans la guerre, la ville a connu plusieurs épisodes dramatiques. Entre le 4 novembre et le 7 novembre 1576, une partie des soldats espagnols mutinés ont mis à sac la ville. Au cours de cet épisode, sont morts plusieurs milliers d’habitants et ce drame a été l’élément déclenchant du soulèvement des provinces du sud des Pays-Bas espagnols qui restaient encore loyales à la couronne espagnole. En janvier 1583, François d’Anjou ordonna à 4 000 de ses soldats d’attaquer Anvers; à défaut d’une garnison de défenseurs, les citoyens d’Anvers repoussèrent l’attaque, mettant en déroute l’armée française.
En 1585, la ville tombe aux mains de Philippe II à l’issue d’un siège de treize mois, la ville étant défendue par Philippe de Marnix de Sainte Aldegonde. En conséquence, les Provinces-Unies du nord ferment l’accès à l’Escaut dans le but de priver les Espagnols des avantages de leur victoire, ce qui a naturellement des conséquences catastrophiques sur l’économie de la ville. Abandonnée par les protestants, que Philippe II visait plus particulièrement et qui constituaient une très large part de l’élite commerciale et intellectuelle, Anvers voit sa population se réduire de moitié en moins de 20 ans.
Puis, jusqu’à la moitié du XVIIe siècle, Anvers profite de la présence d’artistes tels que Rubens, Van Dyck, Jordaens et Teniers ou encore les familles de sculpteurs Quellin et Verbrugghen ainsi que plusieurs imprimeurs et célèbres facteurs de clavecins anversois.
À l’issue de la guerre, la royauté des Habsbourg espagnols sur les Pays-Bas du Sud finit par être transférée, par accord féodal, aux Habsbourg d’Autriche. Une opposition à ceux-ci se développe, comme sous les Habsbourg d’Espagne. Il en résulte finalement un soulèvement en 1787-1789 et les Autrichiens sont battus. L’État indépendant des États belgiques unis est proclamé à Bruxelles et Anvers y participe (note : la majorité des Wallons n’y souscrit pas). Mais le retour en force des Autrichiens en 1790 et l’attaque des armées républicaines de la révolution française met fin à cette brève indépendance en 1792.
Anvers est occupée une première fois par les armées de la Révolution le 30 septembre 1792. L’Escaut est rouvert (1795) et l’ébauche d’un port moderne voit le jour, toutefois l’embargo anglais ainsi que les guerres napoléoniennes empêchent toute évolution et la ville subit de nombreux pillages et destru
ctions. »

A l’époque moderne, Anvers a été le foyer intellectuel du mouvement flamand : Henri Conscience, Auguste Borms, le Vlaams Belang et aujourd’hui la N-VA…

Source : Wikipedia