L’Etat belge se fout de la protection civile de sa population

La Protection civile a décidé de ne pas participer au traditionnel défilé du 21 juillet pour la deuxième année de suite.
Le personnel « ne veut pas se rendre complice d’une mascarade orchestrée par le ministre de l’Intérieur, le N-VA Jan Jambon et son cabinet », justifient de concert la CGSP et la CSC dans un communiqué.
En montrant le matériel de pointe de la Protection civile lors du défilé national, Jan Jambon veut « faire croire à la population qu’elle serait bien protégée en cas d’attaque bio-terroriste, d’accident majeur industriel ou nucléaire ». Mais « à quoi sert la plus belle voiture de course si vous n’avez ni pilote ni mécanicien ? » (sic)

Ils contestent notamment la prochaine disparition de quatre unités sur les six actuellement opérationnelles. « Seules resteront l’Unité de Brasschaat, fief du ministre Jambon, proche d’Anvers (clientélisme flamand, quand tu nous tiens !)  et l’Unité de Crisnée, frontalière du Limbourg…
Cherchez l’erreur géographique : toutes les forces seront concentrées au Nord-Est du pays mais subventionnées par tous les Belges.
Goed gespeeld : les Wallons sont une fois de plus roulés dans la farine par un Etat belgo-flamand que la  presse francophone nous oblige à admirer. Cela s’appelle la Servitude volontaire (ouvrage d’Etienne de la Boëtie) ou le syndrome de Stockholm.

Il faut avouer que la Protection civile belge, qui ne compte que 650 professionnels et près d’un millier de bénévoles, est en grande difficulté suite à des années d’austérité.
En France, la Protection Civile est une importante association agréée de sécurité Civile par arrêté du 30 août 2006, paru au journal officiel le 3 septembre 2006.
Elle regroupe 32 000 bénévoles (soit… cinq fois plus qu’en Belgique au prorata de la population), femmes et hommes, de tous les horizons, qui au travers de leur engagement, de leur formation et de leur expérience acquise sont de véritables professionnels des secours.
Ces bénévoles, secouristes, médecins, infirmiers, équipiers secouristes, agents administratifs, techniciens, moniteurs, experts et cadres interviennent dans la formation du grand public aux premiers secours, dans les missions de secours en complément des services publics, et dans les missions d’aide humanitaire et sociale.
Ils appartiennent tous à une même association – La Protection Civile – reconnue d’utilité publique et composée de trois échelons :

–          L’échelon national : la Fédération Nationale de Protection Civile (FNPC) ;
–          L’échelon départemental : les Associations Départementales de Protection Civile (ADPC) ;
–          L’échelon local : les antennes de Protection Civile.

La Protection Civile est ainsi présente dans 91 départements de France métropolitaine (dans lesquels elle compte 510 antennes locales) ainsi que dans 6 départements et territoires d’outre mer.