SNCF et SNCB : 9 places d’écart !

Le très réputé Boston Consulting Group a récemment passé au crible un ensemble de critères pour aboutir à la création d’un index de la performance ferroviaire en Europe.
Résultat des courses, la France se classe deuxième derrière la Suisse alors que la Belgique sur 24 pays d’Europe analysés se classe 11ème.
Et dire qu’en 2002, la SNCB était encore au sommet du classement européen !
Il faut rappeler que le long séjour d’Etienne Schouppe à la tête de nos chemins de fer a été catastrophique. On se souvient entre autres de l’affaire ABX qui a plongé l’entreprise dans le rouge…
Cette mauvaise gestion ne l’a pas empêché de poursuivre une carrière ministérielle. C’est aussi cela le système belge !
D’autre part, il nous semble que Marc Descheemaeker, encore un brillant manager flamand, qui a succédé à Etienne Schouppe aurait dû présenté sa démission depuis longtemps.
Son bilan : la quasi-faillite de la SNCB, une gestion cahotique et divisée, la catastrophe de Buizingen, le scandale des produits toxiques à Godinne, dont les riverains ont été indemnisés à la sauvette parce que la SNCB craignait un procès du genre « Ghislenghien ».
Autre problème récurrent à la SNCB : la succession de Ministres de tutelle en une décennie. Et l’on peut déjà vous dire que Paul Magnette le Power Boy est loin d’être le moins incompétent. De toute façon, Paul Magnette n’en a que faire de l’avenir de la SNCB, puisqu’il va bientôt prendre la place de bourgmestre de Charleroi. De son Hôtel de Ville, il aura une vue superbe sur la Place du Manège, un nom de voirie qui lui va tellement bien…
Sur le bien-fondé de la grève d’aujourd’hui, le R.W.F. ne se prononce pas puisqu’il rassemble des citoyens de différents horizons politiques, mais vu ce qui précède les cheminots ont toutes les raisons d’être pour le moins, disons, mécontents et inquiets pour leur avenir.