Capacité d’épargner des Belges : différences Flandre-Wallonie

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté ce 17 octobre, Statbel, l’office belge de statistique (Statbel), publie les chiffres sur la capacité d’épargne des Belges.
Nous pointons ici les différences parfois énormes entre la Flandre et la Wallonie.

En 2020, 59,2% des Belges ont été capables d’épargner pendant un mois.
En Flandre, 68,1% des habitants parvenaient à épargner. Ce chiffre recule à 50,4% à Bruxelles et 46,1% en Wallonie.

Plus d’un ménage sur trois ne peut vivre longtemps sur son épargne

Ici aussi, il existe de grandes différences entre les régions : 57,6% et 55,6% des habitants de Bruxelles et de la Wallonie ne peuvent vivre plus de trois mois sur leur épargne. En Flandre, cette proportion reste limitée à 28,6%.

Les arriérés de paiement indiquent des situations de pauvreté

Les résultats montrent également que 3,4% des Belges vivent dans un ménage qui a eu au moins un arriéré de paiement au cours des douze derniers mois sur d’autres factures que celles concernant les charges de logement. Concrètement, ces personnes n’avaient pas les moyens financiers suffisants pour payer à temps des factures de soins de santé, scolaires, de téléphone ou d’internet, par exemple. Le pourcentage est le plus élevé à Bruxelles (6,8%) et le plus faible en Flandre (1,8%), les chiffres wallons (5,2%) se rapprochant des chiffres bruxellois.

Prêts complémentaires surtout pour la voiture

Les individus contractent moins de prêts complémentaires en Flandre (18,3%) qu’à Bruxelles (31,7%) et en Wallonie (37,7%).