1er mai : L’Etat belge, enfer fiscal des travailleurs

Que demandent les travailleurs en ce premier mai ?
Un impôt sur la fortune et le patrimoine belges, une TVA préférentielle de 6% sur des produits de consommation de base comme l’électricité, la lutte contre la grande fraude fiscale et moins d’impôts sur les revenus des salariés. Mais toutes ces mesures sociales sont déjà d’application en France, y compris la réduction du temps de travail (les 35 heures), qu’elles soient efficaces ou non !

Les derniers prétendus « avantages » de l’État belge par rapport à la France consistent à peu près en ceci : le travail au noir largement toléré, ce travail au noir qui lèse surtout les travailleurs et qui a conduit la Grèce au bord de la faillite, l’indexation automatique des salaires pour compenser une inflation galopante, et des allocations de chômage naguère sans limite dans le temps (le montant des allocations françaises limitées dans le temps est plus élevé que celui des belges).

Ces « avantages » et autres tolérances seront très prochainement remis en cause par le patronat flamand via ses relais politiques.
Seuls les rentiers et les fraudeurs fiscaux, les actionnaires et les propriétaires de multinationales continueront à tirer leur épingle de ce triste jeu de dupes dans notre beau Royaume.
Qu’on se le dise !