Du rififi chez DéFI

Le parti bruxellois Défi connaît actuellement quelques soucis en Wallonie. En premier lieu, le score électoral et les derniers sondages qui ne correspondent pas aux ambitions d’Olivier Maingain.
Maintenant qu’il a enfin quitté la présidence du parti pour introniser François Desmet, animateur de cafés philosophiques, il s’en prend directement à ce dernier.
Après « l’affaire de Namur », voilà qu’éclate aujourd’hui celle de Sambreville qui fait les gorges chaudes de la presse francophone (voir article ci-dessous). En résumé, Desmet démissionne deux conseillers de Sambreville et Maingain qui reprend sa toge d’avocat joue à la belle-mère d’un mauvais vaudeville en prenant la défense de ceux-ci. On attend la réouverture des salles de spectacle pour voir s’il sera un aussi bon comédien qu’il le fut et le reste en politique. En effet, le gourou de Woluwé-Saint-Lambert avait annoncé qu’il monterait sur les planches après la fin de son mandat de président d’un parti en capilotade.

Autre pomme de discorde entre Desmet et Maingain : le rapprochement avec le CDH.
Pour l’ancien président, le CDH est « un parti de pouvoir [ndlr : mais pas le sien, bien sûr !], qui a eu des casseroles dans son histoire, qui n’est pas très courageux et qui se comporte comme une girouette ». Pour une fois, il a raison. Toutefois, à notre humble avis, l’implantation de DéFI s’apparentait davantage à une chasse aux mandats et aux subsides inhérents qu’à une véritable stratégie politique.
Desmet lorgne également vers le MR. Il est vrai que Bouchez est comme Desmet un Belgicain forcené. Le problème ? Le MR a roulé DéFI dans la farine au sujet de la répartition des subsides à l’époque où les deux partis formaient un cartel…
La suite au prochain numéro.

Article de la DH