La Constitution belge est bien un vulgaire chiffon de papier !

Un rectificatif peu compréhensible et incohérent    

Vestiaire ou coffre-fort ? Qui ment ?

Maartje van der Laak et Stefan Sottiaux cosignent un livre qui sortira en septembre, « 2031, het einde van België ? ». Et c’est justement lors de la préparation de cet ouvrage, qui parle de l’avenir de notre pays, qu’ils se sont questionnés sur le lieu où pouvait être conservé l’original de la Constitution belge, qui date du 7 février 1831: » Nous étions en plein dans les préparatifs de l’écriture de notre livre, lorsque nous nous sommes demandés où pourrait bien se trouver l’original, le manuscrit de l’acte fondateur de notre pays. Malgré une carrière entièrement consacrée à l’étude de la Constitution de la Belgique, j’ai bien dû avouer que ni moi ni mes collègues ne savions où se cachait ce texte », explique Maartje van der Laak à nos confrères du Laatste Nieuws (dont le contenu a été traduit par Daardaar) .

Malgré une rumeur laissant penser que le manuscrit a été détruit lors de l’incendie de la Chambre des Représentants de 1883, ils ne mettent pas un terme à leurs recherches: « Nous avons continué les recherches, car selon un vieil article de presse, ce précieux document était conservé quelque part au Parlement. Nous avons pris contact avec le secrétariat et au final nous nous sommes retrouvés devant le fameux casier qui renferme l’original !« 

C’est donc finalement dans un carton au fond d’un casier de vestiaire qu’ils vont réussir à retrouver l’acte fondateur, empoussiéré: « Lors de notre première visite, il se trouvait à coté de vêtements et même de boites à tartines. Ce n’est quand même pas l’endroit où l’on s’attend à trouver un document d’une telle importance », s’indignent Maartje van der Laak et Stefan Sottiaux.

« Les Belges manquent de respect pour cet acte fondateur, à croire que ce n’est qu’un vulgaire chiffon de papier. Alors qu’il devrait être une source d’inspiration pour tous, génération après génération », ajoute l’historienne.

Le document, qui a perdu de sa superbe avec le temps et le manque d’entretien, se trouve dans un état déplorable et pourrait, sans mesures urgentes de conservation, carrément « devenir illisible » selon Maartje van der Laak.

L’intégralité de l’article sur le site de La Libre

La Constitution française est bien gardée