Le Belgium de Wilmès vaut bien une messe

Tout récemment, la Première Ministre avait déclaré que la Belgique n’était pas en crise lors de sa récente visite à Paris. Diplomate, le Premier ministre Edouard Philippe a abondé dans le sens de la Belge. Et elle l’a cru alors que sa réponse relevait du  principe mis en œuvre par les autorités françaises depuis des décennies : « Pas d’indifférence, mais pas d’ingérence dans les affaires belges. »

Et ses homologues rencontrés à Paris, étaient-ils au courant de l’impasse politique belge ? se demande avec une fausse naïveté Le Soir (13 novembre 2019).
Baignant dans une niaise béatitude, Sophie Wilmès assure que la Belgique garde son image de marque et de pays capable de livrer des compromis. On a quand même légèrement l’impression que la machine belge est un peu cassée, commente Le Soir : « Non. On est toujours un pays de compromis et on doit le rester. » À tout prix ? « Par essence, le compromis n’est pas facile à obtenir. Ce n’est pas la première fois qu’on est dans cette situation et je ne vois pas ce qui pourrait empêcher d’en trouver un ».
Avec Wilmès, le compromis a un bel avenir…

La princesse Elisabeth est un modèle pour l’égalité des chances dans la société belge, dixit Wilmès à l’occasion de la Fête du roi ce 15 novembre… (DH)

Aujourd’hui 15 novembre, date de la désuète Fête du roi, Sophie Wilmès sort une autre idiotie : « La princesse Elisabeth est un modèle pour l’égalité des chances dans la société belge. »

Rappelons que la Loi salique, qui donnait l’exclusive aux héritiers mâles pour monter sur le trône de Belgique au détriment des femmes a été en vigueur jusqu’en… 1991. Merci à la monarchie d’avoir mis près de 200 ans à se rendre compte de cette discrimination honteuse.

Quant à la princesse Elisabeth, tant vantée par Wilmès, elle n’a tout simplement aucun mérite : elle s’est donné la peine de naître dans un milieu extrêmement privilégié. Et sa famille l‘a destinée à jouer le rôle de marionnette flamande pour tenter d’apaiser l’appétit républicain des nordistes plutôt éloignés des simagrées de Laeken.

Pour l’anecdote, rappelons que Léopold II, mort en 1909, ne parlais pas un mot de néerlandais et qu’il traduisait «  Belgique » par « Belgenland » !