Dans la série « Tout va bien chez nous, tout va mal en France »

Le coût des travaux que nécessite l’aménagement d’un Réseau express régional (RER) autour de Bruxelles est aujourd’hui évalué à 2,55 milliards d’euros alors qu’il avait été initialement estimé à 1,612 milliard en 2001, soit un surcoût de 50 % par rapport au montant initial !
Si les travaux d’aménagement sont déjà terminés sur de nombreux tronçons, la fin de ces opérations n’est toutefois pas annoncée avant 2025.
En outre, le fonds RER, qu’alimente le fédéral, enregistre un trou béant de 150 millions d’euros. Il s’agirait d’une erreur de calcul des ingénieurs de l’ex-SNCB-Holding (sic) qui auraient sous-évalué l’ampleur des investissements, ce qui a une conséquence sur l’ampleur de la dette du gestionnaire de l’infrastructure Infrabel, dont la dette devrait gonfler de 700 millions à 2,9 milliards d’euros d’ici 2018, à engagements maintenus.
Rappelons que le RER parisien existe depuis des dizaines d’années (inauguration en 1977) et ne cesse de se développer jusqu’à former une gigantesque toile d’araignée autour et au cœur de Paris. Ce qui nous fait plus de 40 ans de retard sur la France. Dans l’intervalle, Bruxelles est devenue la ville la plus embouteillée d’Europe avec toutes les nuisances que cela implique : pollution, retards au travail, réseau routier abîmé, etc.

Source : De Tijd du 9 septembre 2014

Le RER francilien