Sommes-nous assis sur une bombe ?

Suite à un probable acte de terrorisme (l’auteur court toujours), la fermeture du réacteur nucléaire de Doel 4 jusqu’en janvier 2015 pourrait plus que vraisemblablement provoquer des problèmes de black-out pour l’hiver prochain. Retour aux chandails et aux bougies comme au bon vieux 18ème siècle.
En cause première, la nonchalance du gouvernement Verhofstadt qui a décidé de sortir du nucléaire en 2003 sous la pression des écologistes, mais qui n’a jamais prévu de véritable alternative à cette option politique.
Ensuite, en mars dernier, le sabotage du transformateur-déphaseur de Monceau-sur-Sambre (tiens, a-t-on trouvé le coupable après 5 mois ?). En amont du dossier, la mise à l’arrêt de deux centrales suite à la détection de milliers de microfissures.
La solution (comme en temps de guerre !) : d’abord demander à la population de consommer moins d’électricité. Puis interdire : par exemple, il serait interdit d’utiliser l’air conditionné, des chauffages électriques, des fours…
En dernier recours, on coupe par secteur : la Belgique serait découpée en cinq grandes régions qui regroupent généralement deux provinces. Chacune de ces régions a été elle-même découpée en six zones et chacune de ces zones équivaut à la consommation de 50 mégawatts. (c’est encore mieux que le saucissonnage confédéraliste !) : « Ce qui voudrait dire qu’en cas de réel problème d’équilibre sur le réseau, le gouvernement pourrait décider d’éteindre une zone et si le problème se poursuit, il pourrait continuer à en éteindre d’autres jusque six maximum, ce qui équivaudrait à une consommation globale de 3.000 mégawatts, c’est-à-dire la production de Doel 3 et 4 et de Tihange 2. C’est un quart de la consommation belge ».
Du jamais vu en Europe occidentale, mais puisqu’on vous répète à longueur de journée que la Belgique est un Pays de Cocagne…
Préparez vos bougies ou vos mouchoirs !