Le feu au lac (de désamour) - 18 février 2011

Comme il y a le feu au lac, l'establishment belge francophone a un réflexe de survie. Notre Plan B, ou F selon d'aucuns, est de moins en moins répercuté dans leurs médias alors que des journaux flamands (Morgen, Knack) ou allemands nous accordent des entretiens politiques de fond. Nous ne sommes plus du folklore : nos analyses politiques se vérifient chaque jour, notre alternative est crédible.

Autre exemple de tamisage : la Volksfeest de jeudi à Gand qui célébrait dans l'allégresse le record du monde d'un Etat sans gouvernement a été passée sous silence au profit de la grotesque "révolution des frites" (pour quand "la révolution de la mayonnaise" puisque la sauce ne prend manifestement pas) : ils étaient pourtant 10.000 et la police s'est vu obligée de refuser du monde par mesure de sécurité. Contrairement à ce qui a été dit aujourd'hui, de nombreux drapeaux nationalistes étaient visibles, malgré l'interdiction des organisateurs qui désiraient conserver le caractère festif et joyeux du rassemblement (encouragé par le Belang et autres).

Enfin, quel média francophone a annoncé l'élection à la présidence des Jeunes N-VA et donc au Bureau de ce parti de Kim Van Cauteren, une ancienne dirigeante activiste du KSV Leuven (cf. une affiche en illustration de l'article), ceux qui manifestent régulièrement aux cris de "Walen buiten !" (Wallons dehors !) et de "Rats français, faites vos valises" ?

On le constate : la membrane est poreuse entre la N-VA et les noyaux durs du nationalisme flamand. Mais apparemment, il ne faut pas effrayer ou désillusionner le bon lecteur francophone. Celui-ci est cependant plus perspicace qu'ils ne le croient...

Les contacts du NSV avec le Vlaams Belang et la N-VA

Le NSV félicite la nouvelle présidente de la N-VA

Le Voorpost s'attaque à la Wallonie (voir la vidéo n°2 de l'article !)


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