Comme au bon vieux temps, les maos noyautent l'ULB - 18 novembre 2010

Un tract diffusé à l'ULB au début de la semaine appelait à participer à une Flashmob sur le campus ce 17 novembre. Elle émanait d'une plateforme (sic) intitulée "La division pas en notre nom", en réalité manipulée par Charles Le Paige, membre du PTB+. Comme éditeur responsable ? BEA, sans adresse ni responsable physique, une mention tout simplement illégale destinée à noyer le poisson. Nos sympathisants à l'ULB ont vu 150 zozos s'agiter en criant le refrain d'une mauvaise chanson d'un mauvais groupe flamand, Clouseau pour ne pas le nommer : "Leve België", "Vive le Belgenland".

Les paroles débiles de la chanson de Clouseau

Le PTB, comme au temps du Parti Communiste Marxiste-Léniniste, son ancêtre, utilise la bonne vieille méthode du noyautage : organiser une manifestation sans citer le nom du parti qui s'en trouve à l'origine. Le PTB, dont les racines sont profondément flamandes et même anversoises, ferait mieux de lutter contre la division de la Corée du sud et de la Corée du nord, figée par une dynastie communiste qu'il a tant soutenue. Ou de s'occuper des droits de l'homme au Tibet occupé par la Chine, son modèle de société.

A noter que dans son dépliant "Nous sommes Un - Wij zijn één", plaidoyer pathétique pour une Belgique unie, le PTB rejette d'une chiquenaude l'option rattachiste en feignant de croire que la France se résume à celle de Nicolas Sarkozy (et quand bien même, la République est plus sociale que la Belgique avec son impôt sur la fortune, sa faible imposition des travailleurs, etc.) !

La réalité belge ? Il n'est plus possible d'organiser une grève nationale par secteur (La Poste, pardon Bpost, la SNCB, les Métallos, etc.) tant les syndicats sont divisés entre leurs deux ailes, flamande et wallonne...

La propagande du PTB+ et l'action noyautée à l'ULB...

A la mémoire des étudiants de Tien An Men victimes de la répresssion chinoise

Quand le PTB+ fait l'éloge du modèle chinois