Un scénario yougoslave n'est pas totalement à exclure - 6 octobre 2010

Depuis la rupture des négociations par la N-VA, les noms d'oiseaux s'échangent dans les deux camps. En témoigne un article de La Libre qui traduit les rapports très durs entre négociateurs francophones et flamands. Mais il y a aussi la chèvre baptisée « Joëlle » par allusion à Joëlle Milquet, présidente du CDH et ministre fédérale du gouvernement... Leterme, que le Premier ministre a acceptée en guise de cadeau à l'occasion de ses 50 ans.

Tout autre Premier ministre d'un Etat digne de ce nom aurait refusé de cautionner cette plaisanterie du plus mauvais goût filmée par la chaîne publique flamande VRT et qui visait à humilier la responsable d'un parti démocratique.

Enfin, la DH, le grand quotidien populaire francophone n'est pas en reste : dans le plus pur style soviétique, qui traitait ses dissidents de « fous », elle a fait appel à un psychiatre pour analyser le cas De Wever

Rappelons, pour les plus jeunes, que le conflit yougoslave a commencé par un douloureux débat sur l'attitude des Croates (collaborateurs) et des Serbes pendant la dernière guerre mondiale - à cet égard, tout le monde se souvient des récents propos du président de la N-VA sur le sujet belge - et un match de foot tournant à l'émeute entre les deux clubs phares des deux entités rivales : l'Etoile rouge de Belgrade (Serbie) et le Dinamo Zagreb (Croatie).

Il est plus que temps de trouver une solution définitive et rationnelle au problème belge afin d'éviter le désordre et l'anarchie au coeur de l'Europe, à moins de 300 km de Paris, de Londres, de Luxembourg et d'Amsterdam
Quelle solution ? Une séparation de commun accord entre gens civilisés.


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