Le R.W.F.: un devoir de mémoire pour nos enfants - 10 mai 2010

Il y a 70 ans, la France vient au secours de la Belgique (vidéo)

En 1936, sous la pression des nationalistes flamands, la Belgique rompait uniliatéralement son traité d'assistance militaire avec la France et appliquait une politique de stricte neutralité, alors que l'Allemagne nazie avait déjà montré ses dents de loup à plus d'une reprise.

Lors de la campagne des 18 jours (10 mai - 28 mai 1940), de nombreux soldats français sont morts sur le territoire belge, notamment lors de la bataille de Gembloux. Des commémorations et reconstitutions historiques auront lieu à Perbais, Jandrain, etc. (Brabant wallon) dans les prochains jours.

Lors de la décisive bataille de la Lys, des régiments flamands se rendirent sans combattre. Ce sont nos Chasseurs Ardennais qui résistèrent avec acharnement.

Pendant l'exode consécutif à l'invasion brutale de l'Allemagne nazie, un million (!) de Belges ont été hébergés en France.

Sous l'occupation (40-44), près de 70.000 prisonniers de guerre wallons sont restés dans des camps (de concentration) allemands, alors que les Flamands étaient libérés parce qu'ils étaitent considérés comme des Germains par les nazis, ce qui n'est évidemment pas de leur faute.
Mais c'est un fait qui a changé la donne historique et démographique de la Belgique.

Les Wallons dans les camps

Aujourd'hui, de nombreux dirigeants flamands revendiquent comme une médaille le passé collaborateur de leur famille :
Bart Somers (VLD), Bart De Wever (N-VA), feu Hugo Schiltz (Volksunie), Johan Sauwens (CD&V), Bruno Valkeniers (Vlaams Belang), Jan Peumans (N-VA), etc.