Picqué le maquignon ! - 15 avril 2010

Comme nous l’avions prévu, des hommes politiques francophones, et non des moindres, sont de nouveau prêts à vendre des principes fondamentaux contre des sous qui ne serviront qu’à remplir un puits sans fond. Tant le financement de la Région de Bruxelles-Capitale a été mal ficelé à l’époque de sa création. Merci Monsieur Moureaux ! Bien joué la Flandre !

Ainsi, Charles Picqué, Ministre d’une Région de Bruxelles-Capitale, le plus souvent niée par les officiels flamands, a enfilé sa jaquette de maquignon pour dire que le sort de BHV ne l’intéressait pas plus que ça et qu’il voulait avant tout... du pognon (soit le refinancement de Bruxelles !)

Combien de fois faudra-t-il répéter aux responsables francophones, wallons et bruxellois, qu’une capitulation en rase campagne face à une Flandre unanime et déterminée entraîne inéluctablement leur prochaine défaite ?

Quand BHV sera complètement sous la coupe de nos voisins, ceux-ci s’occuperont de "Bruxelles-l'Enclavée", deuxième ville francophone d’Europe, et lui feront subir un "traitement spécial" dont ils ont le secret. C’est-à-dire qu'ils se moqueront de la Constitution, bafoueront les droits des habitants et, au besoin, tenteront sans scrupule de les acheter. Il suffit parfois de deux générations pour changer la culture d'une ville...

Ensuite, nos « beste vrienden » auront en ligne de mire les communes limitrophes du Brabant wallon (Wavre, Tubize, Beauvechain, Jodoigne...) où les Flamands sont toujours plus nombreux à devenir propriétaires dans une région encore « bon marché », avec la complaisance des bourgmestres du coin.

Parallèlement, des sympathisants du R.W.F. nous signalent régulièrement que des municipalités ardennaises comme Houffalize, Durbuy, La Roche, Hotton, Rendeux abritent des commerces (hôtels, brasseries, boucheries, etc.) où l’on ne parle plus que le néerlandais et, pire - plusieurs cas à La Roche en Ardenne -, où l’on refuse de parler la langue de Voltaire ! On nous rapporte également que les affiches unilingues "Te koop" (maison à vendre) fleurissent jusqu'à Bastogne...

Il semble clair qu'il n'y a plus rien à négogier avec une Flandre de plus en plus autoritaire, à moins de tomber dans l'indignité et le déshonneur.

Monsieur Picqué, arrêtez de faire le maquignon : il y a belle lurette que le marché aux chevaux de la Place de la Duchesse a été fermé par mesure de police.

L'entretien de Charles Picqué à La Libre

Des droits contre des sous : Maingain a lui-même ouvert la porte...


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