Communiqué du R.W.F. – 31 mars 2010

Comme le R.W.F. l’avait annoncé depuis longtemps, la crise existentielle belge saute à nouveau à la figure du pseudo-gouvernement Leterme : il n’y aura pas de solution à la question de BHV, sauf si les partis francophones capitulent.

Le nationalisme flamand est aujourd’hui le premier parti en Flandre. Le refus définitif exprimé par M. Bourgeois, Ministre N-VA, de ne pas nommer les trois bourgmestres de la périphérie est une décision du gouvernement flamand tout entier : elle engage aussi le CD&V et le SP.a. Dès lors, quand la presse et les partis francophones parlent de provocation flamande, ils se trompent car il s’agit, en l’occurrence, d’une décision officielle que l’opinion flamande, dans sa grande majorité, soutient pleinement. Les Wallons et les Bruxellois doivent comprendre une fois pour toutes que MM. Leterme, Van Rompuy et Dehaene jouent un double jeu. Ils ne sont nullement de « bons Flamands modérés ».

Bien au contraire ! Ils travaillent objectivement à l’émancipation flamande et à la ruine de ce qui reste d’Etat belge.

La marche vers l’implosion de le Belgique n’a jamais cessé. Elle va connaître une nouvelle accélération, en dépit de l’aveuglement suicidaire des partis francophones officiels.

La seule négociation acceptable est celle qui conduira à un divorce à l’amiable.


Paul-Henry Gendebien et Laurent Brogniet
Coprésidents du R.W.F. (Rassemblement Wallonie-France)


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