Le nucléaire belge peu sécurisé - 21 février 2010

En octobre 2006, les autorités de Huy avaient été averties qu’un groupe se trouvait à l'intérieur de la centrale. C’était des militants de Greenpeace qui étaient parvenus à entrer dans l’enceinte présentée comme hautement sécurisée de la Centrale nucléaire de Tihange. Et à camper... sur le toit du site.

Le gruyère de Tihange

Aujourd’hui, des militants pacifistes se sont introduits, sans trop de peine, à l’intérieur de la base militaire de Kleine Brogel où se trouve une vingtaine de têtes nucléaires de l'OTAN. Voici un compte-rendu alternatif de l'action :

Des Bomspotters déjouent la sécurité de Kleine Brogel !

"Dimanche, un groupe de Bomspotteurs opposé aux armes nucléaires est entré sur la base aérienne de Kleine Brogel.

A leur grande surprise, ils ont pu se balader pendant plus d’une heure sur la piste de décollage. Ils ont ensuite profité d’une porte laissée ouverte pour rentrer dans l’enceinte intérieure où sont entreposés les hangars des F16 et les 20 bombes nucléaires. Ce n’est qu’après une heure et demie que les activistes ont été arrêtés judiciairement."

Début février, une action avait déjà montré que Kleine Brogel était mal sécurisé

Le R.W.F., qui rassemble des personnes issues de tous les horizons politiques, n’a pas perdu son temps à initier un débat, diviseur par définition, sur l’opportunité ou non de maintenir le nucléaire en Belgique.
D’autant que la France a beaucoup misé sur l'utilisation civile de l’énergie nucléaire. A tort ou à raison. L'avenir nous le dira.

Quand les Wallons seront Français, chacun d’entre eux pourra militer en faveur de la politique énergétique et/ou militaire de son choix.

Mais aujourd’hui, force est de constater que la désinvolture de l’Etat belge et son manque de moyens financiers et humains pour assurer la protection et l’entretien de ses sites nucléaires, civils et militaires, nuit (potentiellement) à la sécurité de l'ensemble de la population.