L’Etat belge nuit gravement à notre sécurité - 9 février 2010

Il n’y a aucun chien détecteur d’explosifs à l’aéroport de Bruxelles-national (en réalité Zaventem-Vlaanderen), la capitale de l’Europe et le siège de l’Otan. C’est la DH qui nous l’apprend ce jour.

La police fédérale voudrait deux chiens au minimum pour combler cette lacune incroyable : impossible, leur répond-on !

Six semaines après la tentative d’attentat contre un avion de ligne américain effectuant la liaison Amsterdam-Detroit le jour de Noël, la police fédérale demande la présence en permanence de deux chiens explosifs à l’aéroport. Il n’y en a actuellement aucun !

Il faut préciser que, pour l’ensemble du territoire, la police fédérale ne dispose que de quatre chiens éduqués et sensibilisés à la présence potentielle d’explosifs...

Dans la même optique, promenez-vous, si vous avez du temps à perdre, dans les méandres des gares bruxelloises, dites du Nord, du Midi et Centrale (à 200 mètres de la Grand-Place) : vous serez bien en peine de trouver une patrouille de police.
En outre, la plupart des caméras sont fictives ou défectueuses.

Une fois de plus, l’Etat belge, désargenté, est incapable d’assurer la sécurité de sa population.

Dont acte.

Le R.W.F. soutient les actions de protestation de la Police fédérale devant tant d’indigence et de désinvolture des autorités (pour autant qu'elles méritent encore cette appellation).

Il demande que, comme en France, la sécurité des citoyen(ne) constitue une vraie priorité. Il exige que la police bénéficie d’urgence des moyens humains, financiers et matériels accrus afin qu'elle puisse accomplir ses missions de première nécessité.

Si le R.W.F. ne verse bien évidemment pas dans le sécuritaire, il fustige le laxisme et le laisser-aller belges qui provoquent des dommages sociaux difficilement chiffrables.

Note : en France, on compte 1.000 policiers cynotechniciens pour 650 chiens répartis entre les unités de recherche (pistage d’odeurs humaines ou identification de produits spécifiques) et d’intervention (patrouilles de maintien de l’ordre). Les 250 chiens exerçant en section de recherche ont chacun leur spécialité olfactive : suivre le chemin laissé par un être humain, trouver une personne ensevelie sous la neige, rechercher des traces de sang, découvrir des produits cachés comme de la drogue, des explosifs ou des armes et même identifier un meurtrier grâce à l’odeur laissée sur la scène de crime…

Sources : DH


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