Energie éolienne : la France 4ème, la Belgique nulle part - 4 février 2010

En Europe, l'éolien a progressé de 23 %. Environ 13 milliards d'euros ont été investis dans les nouvelles «fermes à vent», dont 1,5 milliard dans les installations offshore. Pour la deuxième année consécutive, le vent est la première source d'énergie en termes de nouvelles capacités installées, devant le gaz et le solaire. Fin 2009, 4,8 % de l'électricité produite dans l'Union européenne provenait d'Éole. L'Allemagne héberge toujours le plus grand parc, devant l'Espagne, l'Italie et la France. Le Royaume-Uni, au cinquième rang, a annoncé un projet très ambitieux de fermes éoliennes en mer du Nord représentant un investissement de 115 milliards d'euros dans les dix ans. Afin que ces milliers de turbines plantées sur le fond marin ne tournent pas en vain, les pays riverains de la mer du nord devraient s'entendre, d'ici à la fin 2010, sur un projet de réseau de raccordement de 30 milliards d'euros.

L'éolien n'est pas la panacée, rappellent à l'envi les industriels du pétrole et du gaz. «Pour quatre mégawatts installés, soulignait dernièrement Alexandre Medvedev, le patron de Gazprom Export, il faut au moins 1 mégawatt d'énergie fossile en soutien, pour les périodes de pics de la demande.»

En France, le parc a progressé de 31 %. Mais les professionnels du secteur regrettent que, devant la levée de bouclier fréquente des défenseurs du paysage, à partir de 2011, la procédure d'autorisation pour implanter une éolienne de moyenne et grande puissance (supérieure à 12 mètres de hauteur) sera alourdie car elle relèvera du régime des installations classées (ICPE).

La Belgique a encore perdu une place : de la 14ème (2009) à la 15ème (2010)

Source : Le Figaro et De Morgen


© R.W.F. Dernière mise à jour le vendredi 5 février 2010 - Ce site est le seul officiel du R.W.F.