Claude Eerdekens est un rattachiste romantique - 11 août 2009

L'ancien Ministre PS et nouveau député wallon Claude Eerdekens se confie ce jour à La Dernière Heure qui, dans sa version papier, a commis l'indélicatesse d'oublier le combat rattachiste d'Ernest Glinne dans sa notice nécrologique. Soit. Il y a des censures ou des ignorances qui perdurent jusque dans l'au-delà.

A la question de savoir s'il conservait de la rancoeur à l'égard d'un parti qui l'avait éjecté sans ménagement de son poste de Ministre de la Fonction publique et des Sports de la Communauté française, alors qu'il était loin d'avoir démérité, Claude Eerdekens répond à la DH :

- Non, je n'aimais pas tellement cette fonction. J'ai été heureux de l'assumer, j'ai rencontré des gens fabuleux. Mais ce qui me reste dans la gorge, c'est l'impuissance des gouvernements. Les partis contrôlent tout. J'avais le sentiment de ne pas avoir pu constituer mon équipe. L'absence de liberté, ça je ne l'apprécie pas, mais je n'ai pas été brimé. Mais ce sentiment d'être sous surveillance est gênant.

- Quelles sont vos attentes et vos craintes pour ce pays ?

- Je suis un rattachiste romantique et non pas un activiste. Je suis républicain. Si j'avais été Français, j'aurais été gaulliste. Notre Etat fout le camp mais j'y reste cependant attaché. J'espère que le pays survivra (ndlr : un voeu pieux à renouveler le jour de l'Assomption, le 15 août).

Ajoutons que Claude Eerdekens entamera son dernier mandat comme député wallon. 

Dans le même article, il se plaint de la docilité des élus envers leur parti, surtout au niveau fédéral, mais également du côté "stalinien" (sic) d'ECOLO.

Claude Eerdekens se livre à la DH


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