Belgique toujours (plus) grande et belle - 24 juin 2009

Un journal néerlandais, le Dagblad, a relaté aujourd’hui le projet d’invasion des Pays-Bas concocté par le roi Léopold II.
Kris Clerckx, un historien flamand, a eu accès à des sources apparemment inexploitées, les archives royales, qui démontrent que l’espionnage militaire de nos voisins du nord était systématique et que Léopold II avait inventé la Blitzkrieg avant la lettre puisqu’il pensait conquérir les Pays-Bas en quelques jours, avec l’appui de la population catholique de ce pays.
Seule l’hostilité de la France à ce projet aurait mis fin aux folles prétentions de Léopold de Saxe-Cobourg.

Qui porte un regard objectif sur la politique étrangère de la Belgique, et plus particulièrement de sa monarchie, comprendra aisément que malgré l’exiguïté de son territoire, cette dernière a toujours rêvé de s’étendre aux dépens de ses voisins ou de créer des colonies sur la planète entière. Inutile de revenir sur la conquête brutale du Congo et de ses matières premières. Les autres nations européennes n’ont pas été en reste.

Mais, après la Première Guerre mondiale et le Traité de Versailles (1919), la Belgique, placée dans le camp des vainqueurs, a revendiqué, avec véhémence, et obtenu des cantons germanophones au détriment de l’Allemagne vaincue. Parallèlement, elle s’est vu octroyer un mandat international sur les actuels Burundi et Rwanda, anciennes colonies de l’Empire germanique.

Enfin, on connaît moins les revendications du Comité de Politique Nationale de Pierre Nothomb (photo), dirigeant catholique apparenté à une famille bien connue dans les domaines les plus divers, qui visaient à l’annexion pure et simple du Grand-Duché du Luxembourg, du Limbourg hollandais, ainsi qu’au contrôle de la Rhénanie où les intérêts économiques de la Belgique auraient été « favorisés ».
II faut préciser que des tractations secrètes, destinées à annexer le Grand-Duché, avaient eu lieu au plus haut niveau bien avant 1914...

Inutile de dire que les Alliés envoyèrent promener le roi Albert qui n’était guère hostile à ces exigences délirantes.

Au milieu des années trente, Léopold III, sous la pression du mouvement flamand, se fera l’apôtre de la neutralité absolue, surtout vis-à-vis de la France alors que le régime nazi avait déjà fait ses sinistres preuves outre-Rhin (1936).
On vit ainsi des soldats belges creuser des tranchées défensives à la frontière franco-belge sous le regard narquois des attachés militaires de l’Ambassade d’Allemagne à Bruxelles, qui étaient chargés de vérifier sur le terrain le caractère effectif de cette neutralité autoproclamée.

C’est un détail à la fois tragique et cocasse dans la mesure où les ancêtres de Léopold III, surnommé "le neutraal", n’avaient cessé de rêver d’envahir leurs voisins néerlandais, allemands (Rhénanie) et luxembourgeois !

Aujourd'hui, c'est la Flandre qui rêve de transformer la Wallonie en colonie
Celle-ci porte un nom : la Belgique "coquille vide".

Il est évident que tout ceci n'est pas repris dans nos cours d'histoire officielle...

Le résumé du dossier du Dagblad


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