Incidents de campagne à répétition - 25 mai 2009

Les mandataires de nos contrées ne semblent pas habitués à respecter les règles les plus élémentaires de la démocratie locale.

La semaine dernière, les responsables du marché d'Amay, le fief même de Jean-Michel Javaux (ECOLO), tentaient d'intimider les candidats R.W.F. de la section Huy-Waremme en leur disant qu'il leur fallait une autorisation pour distribuer des tracts (sous l'Ancien Régime, cela s'appelait un Imprimatur).

Autre exemple de déni de démocratie.

A Braine-l’Alleud, le Collège des Bourgmestre et Echevins, à majorité absolue MR, a voté la suppression de 10 panneaux électoraux sur 18, soit plus de la moitié !, à l'aube de la campagne du 7 juin.

Parallèlement, Vincent Scourneau, le maire de Braine-l'Alleud, la commune la plus peuplée du Brabant Wallon, a réquisitionné toutes les vitrines inoccupées du centre ville pour y faire afficher des portraits géants dignes d'une autre époque.

Nous disions récemment que la démocratie était bien malade en Flandre.

Visiblement, elle contamine Bruxelles et la Wallonie...

Rappelons que les mairies de la République mettent à la disposition de tous les partis de larges panneaux métallisés qui leur permettent d'y afficher leurs opinions.