Leterme regrette la N-VA - 26 mai 2009

Le CD&V et la N-VA se retrouveront un jour, le plus tôt sera le mieux.

C'est une phrase à mettre en exergue à la lecture de l'entretien d'Yves Leterme accordé au Standaard de ce week-end.

On l'a un peu vite enterré, mais l'ancien Premier ministre, "Monsieur 800.000 voix", poussera la liste du CD&V en Flandre occidentale. 
Là-bas, il est un peu considéré comme le grand martyr de la cause flamande.
A Ypres, on n'est jamais loin de Dixmude et de l'ombre de sa tour où se trouve gravé le sigle AVV-VVK (Alles voor Vlaanderen, Vlaanderen voor Kristus, "Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ").

Yves Leterme attend plus que jamais sa grande Réforme de l'Etat. 
Parallèlement, il "regrette énormément la fin du cartel" avec la N-VA et "espère qu'un rapprochement soit toujours possible. Du moins entre les électeurs."

Et d'ajouter : "Sur le terrain, il existe encore beaucoup de sympathie entre les deux partis. Je reçois des lettres à ce sujet et on m'en parle."

Et de conclure : "Des partis qui désirent plus de compétences pour la Flandre d'une manière démocratique et qui sont aussi proches l'un de l'autre à propos de la vision de l'homme et de la société, sont amenés tôt ou tard à se retrouver de nouveau ensemble.
En ce qui me concerne, le plus tôt sera le mieux !"

Ce mercredi 27 mai, dans la version néerlandophone du gratuit Metro, Geert Bourgeois, également tête de liste en Flandre occidentale, cette fois pour le compte de la N-VA, présentait ainsi le principal objectif de son parti :

"Nous voulons plus de Flandre.
A cause du blocage au niveau fédéral, la Flandre quitte peu à peu le groupe de tête des régions les plus prospères de l'Union européenne.