Le R.W.F. obtient le numéro 14 - 16 avril 2009

C'était aujourd'hui, à Namur, le tirage au sort des numéros improprement appelés "locaux" par rapport aux numéros "nationaux" alors que tout le monde sait bien que plus aucun parti en Belgique n'est "national".

Le R.W.F. a hérité du numéro 14 pour la campagne européenne. En principe, mais l'information est à confirmer, ce sera le même que celui des régionales.

Avec ce numéro, nous arrivons directement après les partis statufiés par la RTBF, et nous ne résistons pas au plaisir de vous les citer encore une fois : ECOLO, PS, MR et CDH (les partis flamands se sont vu attribuer les numéros intermédiaires).

Le R.W.F. confirme donc, par la symbolique des nombres, qu'il est la première alternative démocratique au régime des partis à la belge, particulièrement insipide en cette période de crise et de licenciements massifs. 
Aujourd'hui encore, Didier Reynders, Vice-Premier ministre, a dénoncé l'inertie du chef du gouvernement Herman Van Rompuy. Et l'éditorial du Laatste Nieuws fustigeait ce même 16 avril les Cent-Jours d'inactivé du frêle colosse de Rhode (Saint-Genèse).

D'autre part, nous avons eu la surprise d'apprendre à Namur, où s'effectuait le tirage au sort des numéros, que presque toutes les listes d'extrême gauche, dont le PTB (maoïste), avait bénéficié de signatures de députés sortants, dont beaucoup était marqués à... droite (MR, MCC). Cette manne céleste leur a évité de devoir récolter 5.000 signatures au contact de la population. C'est embêtant pour des partis qui n'arrêtent pas de se réclamer du peuple...

Pour mémoire, dès la fin du mois de mars, le R.W.F. avait recueilli 6.000 signatures auprès des électeurs.
Assurément, pour ce qui nous concerne, il s'agit d'un signe clair d'une belle vitalité militante.

Editorial du Laatste Nieuws du 16 avril : pour Reynders, Van Rompuy est inerte
Jan Segers

Les cent premiers jours du Gouvernement Van Rompuy pourraient se conclure avec ces mots « Sire donnez-moi cent jours pour ne rien faire », soit jusqu’au 7 juin et cela énerve beaucoup les socialistes flamands. Ils ont tout fait pour que les élections régionales coïncident également avec des élections fédérales. Mais en vain .Le CD&V a fait valoir qu’il s’y opposait. En fait, les sociaux-chrétiens flamands pensent avoir gagné sur les deux tableaux : ils ont profité des voix de Leterme, le 10 juin 2007, pour conquérir le 16 rue de la Loi, puis ils se sont débarrassés dudit Leterme. Pour le CD&V, Herman Van Rompuy est l’homme de la situation et il ne faut rien changer. Il est clair que, vu le fossé entre le Nord et le Sud du pays, il faut d’abord une réforme des institutions avant de retourner aux urnes sur le plan fédéral. C’est ainsi que l’on combattra l’immobilisme.

Didier Reynders était invité, hier, comme Président du MR, au lancement de la campagne européenne des Partis Libéraux. Interrogé sur les raisons de la popularité de Guy Verhofstadt, à l’émission « Ter Zake », il a estimé que la population l’apprécie mieux maintenant, « après l’échec de Leterme et le fait qu’il n’y a pas vraiment de gestion par Van Rompuy ». « Nous sommes maintenant depuis des mois sans véritables décisions », a-t-il dit.
C’est étonnant un tel reproche d’un Vice-Premier Ministre a son propre Premier Ministre !

Source : revue de presse flamande de l'Ambassade de France (trad. : M.D.)


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