Van Rompuy n’a pas confiance en nos institutions - 23 mars 2009

Rik Van Cauwelaert, le brillant analyste et rédacteur en chef de l’hebdomadaire flamand Knack, a intitulé son dernier éditorial «  Le parlement servile ». Il évoque évidemment les travaux de la Commission Fortis que Karel De Gucht a comparée à un (triste) spectacle.

Mais qui peut nous dire à quoi ont servi concrètement les Commissions « Rwanda », « Dutroux », Tueries du Brabant wallon », « Sectes », etc. A rien.

Elles ont parfois permis à certains de se faire une publicité à bon compte, comme cet Alain Destexhe qui a surgi dans les médias grâce à (il faudrait écrire « à cause de ») l’assassinat de nos paras et du génocide rwandais.

L’éditorialiste constate que le pays n’est plus géré depuis des mois et qu’il est incapable de mettre en œuvre un second plan de relance.
Le Cabinet du Premier ministre annonçait récemment que le destin économique du pays dépendait désormais de Washington, Londres, Paris et Berlin (sic).

Plus étonnant encore : le gouvernement Van Rompuy n’a pas osé confier à ses propres institutions (Banque nationale de Belgique, Commission bancaire et financière et des assurances) la radioscopie des diverses opérations - injections de capitaux, nationalisations et garanties bancaires - qui ont touché  Dexia, Fortis et la KBC.
Il a préféré faire appel, après la signature d’un contrat en béton, à la banque d’affaires française Lazard Frères

Un cinglant désaveu de nos institutions de la part du gouvernement belge.

Source : Knack - 18 mars 2009


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