La Poste : Johnny Thijs est un triste cumulard - 3 mars 2009

Les récentes actions syndicales de La Poste ont mis en exergue quelques projets scandaleux de la Direction de La Poste, comme le recours à des « livreurs de courrier » à temps partiel qui auront un vague statut de "salariés" à temps partiel (cfr. la Convention 100) et qui seront rémunérés, si l’on ose dire, un peu plus de 7 euros l’heure, le tout au détriment du personnel en place !

Cette perspective offre un contraste lamentable avec le cumul de mandats dont bénéficie le responsable d'une des plus grandes entreprises du pays.

Apparemment, le patron flamand de La Poste, qui emploie près de 32.000 travailleurs, n’a pas assez de boulot ni de rentrées financières (800.000 euros par an comme patron de La Poste) : Johnny Thijs a été nommé durant l’hiver Président du conseil d'administration d'UNIVEG, un des leaders mondiaux dans le secteur des fruits et légumes.
La société est active dans 23 pays et compte... quelque 9.500 collaborateurs !

Cette situation ne l’empêche pas de conserver ses fonctions de CEO à La Poste. Mais ce n’est pas tout : notre Johnny trouve encore le temps de s’impliquer dans les Conseils d’administration de SPADEL - où il côtoie Fred Chaffart, le dernier patron de la SABENA faillie - et des Fromageries BEL.

On peut dire que le Président de La Poste n’a aucun scrupule ni le moindre principe de déontologie.
Tout le monde sait qu’un seul homme ne peut pas assumer efficacement autant de fonctions à responsabilité dans des domaines aussi divers.
Et encore moins lorsqu'on dirige une entreprise en pleine mutation comme La Poste.

En conséquence, il serait éthique que M. Thijs mette fin, d'une manière ou d'une autre, à ce cumul de mandats éhonté !

Un autre job de Johnny...


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