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Ultralibéraux flamingants contre « sociaux » wallons - 6 mars 2009
Le CD&V reste le plus grand parti flamand et la N-VA atteint désormais 10,1%. Quant à la Lijst Dedecker, elle « redescend », si l’on peut s’exprimer ainsi pour un parti surgi du néant, à 11,8%. Le Vlaams Belang (15%), que l’on finirait par oublier, limite la casse en prenant la troisième place tout en augmentant de plus de 1%. Inutile de dire que la « gauche » flamande (SP.a et Groen !) est réduite à la portion congrue dans ce monolithe de droite : ensemble, les deux partis végètent à 20%. La droite ultra-libérale flamande contre la vision « sociale » de la Wallonie (PS, CDH, ECOLO), voilà un beau match en perspective que les observateurs suivront avec passion ! Cela leur rappellera la rencontre Tchéquie-Slovaquie... Ce virage à droite n’empêche pas les Flamands d’être plus ouverts que les francophone aux « petits partis » (ce n’est pas difficile !) : SLP (0,6%) est cité avec son logo, ce qui lui fait quand même une publicité, alors que le R.W.F., qui a dépassé le pourcent, dès sa création, n’est jamais mentionné par la « Recherche dédicacée » (traduction libre) de la RTBF ! Et même s’il l’était, le doute serait méthodique, comme l’a prouvé notre ami Pierre Bary, ancien journaliste politique et candidat du R.W.F. en Brabant wallon. Les sondages faussés en francophonie : témoignage d'un journaliste |
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© R.W.F. Dernière mise à jour le |
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On espère que les sondages en Flandre sont plus sérieux que chez nous : le seul Institut de sondages belge francophone, Dedicated Research, travaille également pour des partis officiels et profilent des campagnes de personnalités politiques ! La dernière livraison du Standaard et de la VRT nous apprend que le CD&V et la N-VA, malgré la rupture du cartel en septembre dernier, sortent renforcés et augmentent leur score personnel.
