Le CD&V divisé : 43 bourgmestres pour le cartel - 11 février 2009

Un peu moins de la moitié des bourgmestres CD&V veut recréer le cartel avec la N-VA. C'est ce que démontre une enquête réalisée par le Nieuwsblad de ce jour.

Pour la présidente du parti catholique flamand, Marianne Thyssen, cette enquête constitue une bonne et une mauvaise nouvelle.
Une bonne nouvelle car les 100 bourgmestres, sans exception, renouvellent leur confiance envers la direction du parti.
Une mauvaise nouvelle car 43 des bourgmestres, sur un total de 100, envisagent le retour du cartel avec la N-VA, en accord avec la carte blanche de trois bourgmestres dissidents : Huub Broers (Fourons), Hendrik Verbrugge (Alken) et Dirk Brankaer (Overijse). Ceux-ci avaient déclaré qu’ils retiraient leur confiance à la direction du parti.
En cause ? La réforme de l'Etat promise à grands cris en 2007 et qui se trouve actuellement en rade. Selon le trio, seule la N-VA veille « en parole et avec des actes » à la concrétisation du programme initial du cartel.

En filigrane, le Nieuwsblad nous apprend que des bourgmestres, qui soutiennent pourtant leur direction, se disent extrêmement satisfaits de leur collaboration avec des mandataires N-VA au niveau municipal.
Il faut savoir que de nombreux bourgmestres ont maintenu le cartel CD&V-NVA sur le terrain.

Enfin, on remarquera que les bourgmestres favorables au cartel sont majoritaires en Flandre occidentale et dans le Limbourg, les fiefs d’Yves Leterme et de Jo Vandeurzen qui ont démissionné en décembre des suites du Fortisgate…

Si ce n’est pas une fronde, cela y ressemble.


© R.W.F. Dernière mise à jour le dimanche 20 juin 2010 - Ce site est le seul officiel du R.W.F.