 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Quand la RTBF oublie de nous censurer… - 29 janvier 2009
Parmi les auteurs du texte figurent des « divas » de la RTBF comme Jean-Jacques Jespers ou Hugues Le Paige. La question que nous nous posons est la suivante : ont-ils émis la moindre critique au sujet du sort médiatique réservé aux « petites listes » en période électorale ? Prenons, par exemple, le parcours sur la chaîne publique à l'émission Matin Première du R.W.F., un parti pluraliste et démocratique fondé en novembre 1999, qui défend des valeurs aussi essentielles que celles de la République laïque. En février 1999, Jean-Pierre Jacqmin, rédacteur en chef de l’émission Matin Première (RTBF Radio), invite en solo, comme c’est le cas de la très grande majorité des autres invités, Paul-Henry Gendebien à l’occasion de la sortie de son livre Splendeur de la Liberté (Ed. Quorum, 1999). L’interview est empreinte de bienveillance mêlée d’admiration de la part du journaliste. Neuf mois plus tard, l’ancien délégué général de la Communauté française à Paris annonce la création du Rassemblement Wallonie-France. Mais, parallèlement, c’est l’époque du renouveau « royaliste et belgicain » savamment orchestré autour du mariage de Philippe et Mathilde. La Mathildemania comme la surnommera une certaine presse. Au début de l’année 2000, nous prenons contact, avec candeur, compte tenu de la suite de l’histoire que nous n’imaginions pas, avec Jean-Pierre Jacqmin pour obtenir un entretien de fond sur notre projet politique. Il nous répond par téléphone qu’il ne veut plus entendre parler de « problèmes communautaires ». C’est l’époque du Big Bisou de Louis Michel et d’Elio Di Rupo avec leurs « beste vrienden » emmenés par le gentil lapin Guy Verhofstadt. En neuf années d’existence, Paul-Henry Gendebien sera finalement « invité » à deux reprises à Matin Première (2.000 invités en dix ans), une émission de grande audience qui ne cesse de donner la parole à des hommes politiques… flamands. Non sans malice, Jean-Pierre Jacqmin, confrontera les deux fois notre Président à des adversaires acharnés comme Hervé Hasquin (MR) et Marcel Cheron (ECOLO). Histoire de l’empêcher de développer son argumentation. Pire ! en 2006, Jean-Pierre Jacqmin nous annonce, par le biais d’une de ses collaboratrices, qu’il ne désire plus recevoir nos… communiqués officiels ! Aujourd’hui, si l’on se rend sur le site de la RTBF et que l’on effectue une recherche sur « RWF », on tombe sur un seul article : celui du sondage du Soir au mois de juillet dernier. Mais en ce 29 janvier, ô seconde surprise, on découvre un billet consacré aux avatars de Vincent Scourneau, bourgmestre de Braine-l’Alleud. L’illustration montre une plaque communale ornée d’un autocollant du parti (qui n’y est pour rien) Il s’agit soit d’un oubli du gestionnaire du site de la RTBF, soit, comme dans la Résistance, d’un clin d’œil d’un compagnon de route (note : depuis notre article, l'autocollant a été effacé ; on se croirait au temps de Staline qui retouchait les photos bolchéviks). La photo de la plaque de Braine-l'Alleud retouchée et amputée de l'autocollant En conclusion, il est piquant de constater que l’organigramme pyramidal de la chaîne publique, qui prononce le mot « tolérance » en toute circonstance, fasse si peu honneur à la vertu cardinale des convictions philosophiques que ses dirigeants sont pourtant censés incarner dans leur vie sociale et professionnelle. Comme c'est le cas en France, le R.W.F. demande que toutes les listes démocratiques disposent d'un temps de parole égal et gratuit durant la prochaine campagne électorale. Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. (attribué à Voltaire) Liberté --- Egalité --- Fraternité ---
La carte blanche à propos des licenciements au Vif La RTBF et l'accès à l'antenne des partis émergents Note : la même réflexion vaut pour Eddy Caekelberghs, qui reste plus que jamais sur son 31 pour accueillir les représentants des partis habituels, mais qui nous évite comme la peste depuis... 11 ans. |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
© R.W.F. Dernière mise à jour le |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Après le licenciement scandaleux, du moins pour ce qui concerne le respect des formes, de quatre journalistes de l’hebdomadaire Le Vif, des intellectuels ont écrit une carte blanche en guise de protestation. Le Soir et La Libre ont jugé utile de refuser leurs colonnes aux signataires. Pour des motifs peu clairs (note : La Libre l'a finalement publiée).
