Le CSA : un machin inutile peuplé de copains - 31 janvier 2009

Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a résumé dans sa dernière et coûteuse publication les règles (?) qui doivent servir de référence à nos médias lors de la prochaine campagne électorale.

En lisant le texte écrit dans un français approximatif, le citoyen comprend que toute latitude est laissée à nos chaînes publiques pour continuer à inviter sans vergogne les quatre partis officiels, traditionnels et, en fin de compte, habituels (PS, MR, CDH, ECOLO). A cet égard, d'aucuns évoquent même un véritable lavage de cerveau de la population.

Ainsi à la fausse question « Quels principes doivent respecter les éditeurs ? », la réponse est la suivante : « L’obligation d’objectivité et de pluralisme dans le traitement de l’information pour assurer un caractère équilibré et représentatif aux diverses tendances. »
Une réponse profondément hypocrite dans la mesure où chacun sait que les "diverses" tendances" sont représentées par les quatre partis qui passent en boucle au JT, à Matin Première et à Mise au Point.
Sans compter le Septième Jour qui plagie L'invité de Pascal Vrebos et dont le titre est la traduction de l’émission flamande De zevende dag, ce qui en dit long sur l’esprit de soumission à la Flandre qui règne dans les hautes sphères de la Maison Kafka.

Seconde (fausse) question du CSA : « Toutes les tendances politiques ont-elles accès à l’antenne ? »

La réponse ne laisse pas d’amuser ou d’inquiéter, selon les points de vue : « Les éditeurs bénéficient de la liberté éditoriale ». Il s’agit de se baser sur le « cordon sanitaire » pour « sinon empêcher l’expansion des partis extrémistes, du moins en freiner l’expansion ou l’émergence de personnalité charismatique (note : au singulier dans le texte) ». A ce petit jeu, on ne voit pas très bien pourquoi la RTBF déroule le tapis rouge, c'est le cas de le dire, devant Jean-Marie Dedecker et Rudy Aernoudt !

Dans sa circulaire du 20 janvier dernier, le CSA concède piteusement que :

« Contrairement à son homologue français qui veille, hors et en période électorale, au respect de l’équilibre dans les temps d’intervention majorité/opposition, le CSA ne procède pas, en l’absence de dispositions explicites en la matière et en raison de ses moyens limités (note : c'est bien la preuve que le CSA est inutile !), au comptage des temps d'antenne des différentes formations politiques.

Certains éditeurs intègrent donc dans leur dispositif électoral leurs propres règles de comptage. Ces règles constituent une évaluation chiffrée des passages sur antenne des candidats, mandataire ou militant notoire de parti politique, qui sont calculés selon une clé de répartition entre les formations politiques démocratiques représentées dans les assemblées parlementaires. »

Les bafouilles du CSA belge

Conclusion : le CSA à la sauce belge ne sert à rien. Il est peuplé de créatures inutiles et politisées à l’extrême. Comme ce Marc Janssen, ancien conseiller en stratégie au Bureau d’études du PS et porte-parole durant quatre ans d'Elio Di Rupo. Par la grâce de ce dernier, Marc Janssen a été propulsé Président du CSA.
Plus fort. Saviez-vous que depuis la création de la RTBF Télévision (1953), l'Administrateur général de la RTBF a TOUJOURS été un socialiste !

Itinéraire d'un apparatchik

La démocratie belge, particulièrement dans sa partie francophone, est profondément malade et nous ne sommes pas les seuls à le dire…

La vie associative et la société civile belges pourfendent le CSA

Rappelons que le CSA français joue un véritable rôle régulateur et démocratique. Un Olivier Besancenot ou un José Bové ont eu autant de temps de parole que les ténors des "grands" partis au premier tour des élections présidentielles 2007.
Autant vous le dire tout de suite : le R.W.F. ne se laissera pas faire par ce système de copinage politique...

Le temps d'antenne équilibré au premier tour des élections présidentielles


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