Gendebien, tête de liste à Namur dans Vers l'Avenir - 20 janvier 2009

L'édition namuroise du grand quotidien régional wallon Vers l'Avenir a consacré une pleine page aux principaux acteurs de la liste du R.W.F. qui participera au scrutin du 7 juin prochain. 
Bernard Claes, Président de la section de Namur, et Jeannine Holsbecks, Vice-présidente du parti, accompagnaient le Président Paul-Henry Gendebien.
A l'occasion de cet entretien, celui-ci a annoncé qu'il se présentera comme tête de liste dans l'arrondissement de Namur.

Gendebien proposera la France à Namur

Un article de Cédric Flament (extrait)

L'homme aime parler. Son discours prend parfois des allures professorales, mais le ton est invariablement celui de l'honnêteté : depuis toujours, Paul-Henry Gendebien, fidèle aux convictions qui étaient déjà celles de son aïeul Alexandre Gendebien, milite pour la réunion de la Belgique à la France. Le credo est sien depuis qu'il constata, à la fin des années 70, la menace d'un effondrement industriel de la Wallonie et une anémie galopante privant la Région de sa substance, de son aura. Passé par le Rassemblement wallon, créateur de l'Alliance Démocratique wallonne puis du Rassemblement Wallonie-France en 1999, celui qui combine le savoir encyclopédique du théoricien et penseur politique à la passion de l'homme de terrain revient en terres namuroises. Revient, puisqu'il fut déjà député namurois, sous l'étiquette ADW-PSC.

Mais pourquoi, en juin prochain, Paul-Henry Gendebien conduira-t-il la liste RWD pour la Région? «Parce que je suis à disposition de mon parti (dit-il de manière convenue). Parce que j'aime beaucoup Namur, où j'ai énormément d'attaches familiales et amicales (confie-t-il avec émotion). Parce que la section namuroise de mon parti est particulièrement dynamique (assène-t-il en hommage aux militants de terrain). Et surtout, parce que Namur a une position clé sur le plan wallon (résume-t-il en substance).»

La mission que se sont fixée M. Gendebien et ses troupes est claire, et ils ne s'en cachent pas, s'agissant de devenir acteurs d'un système fédéral qu'ils souhaitent justement voir disparaître : «Nous voulons devenir membres du système pour mieux le neutraliser de l'intérieur.» Ce système, c'est la structure politique belge actuelle, que le RWF combat au profit d'«un désenclavement de la Région wallonne vers son espace d'extension naturel, qui n'est pas le Nord, mais le Sud.»

La France bien sûr, modèle républicain par excellence, brandi comme référence absolue par les rattachistes.

«Namur ne doit pas rester une aimable succursale d'un pôle de développement bruxellois et brabançon.»

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