Le Figaro met en avant la capacité d’intégration de la BNPP - 6 octobre 2008

Conclusion du Figaro :
La banque française, il y a huit jours comme hier, a mis en avant pour convaincre le premier ministre belge, Yves Leterme, son expérience en matière d'intégration, éprouvée lors du rachat de BNL en Italie, il y a deux ans. Baudouin Prot et Michel Pébereau, ne peuvent en effet ignorer la sensibilité du dossier Fortis en Belgique, premier employeur du pays, et à la tête d'un réseau comprenant l'ex-CGER, l'équivalent de notre Caisse d'épargne...

Rachat de Fortis Belgique par la BNPP : l'article du Figaro

Qui est BNP Paribas ?

Parmi les éditoriaux de la presse belge francophone, épinglons celui de Béatrice Delvaux, rédactrice en chef du quotidien bruxellois Le Soir, qui semble dépassée par les événements.

Selon elle, les Néerlandais mériteraient un blâme, une carte rouge (sic) de la Commission européenne pour leur comportement égoïste, voire une "exclusion" de l'Union européenne (resic). Le sommet parisien de ce week-end n'aurait servi à rien et la BNP a racheté Fortis par intérêt, "dans le cadre de la plus stricte logique des affaires."

La conclusion est délirante, si l'on tient compte du fait que le gouvernement n'a strictement rien fait durant les mois qui annonçaient les difficultés de Fortis :

Lâchés par l'Europe, les épargnants devraient se consoler, toujours selon elle, en constatant que les seuls à s'être "mouillés le maillot" sont Reynders, Leterme et consorts, ce qui démontre l'utilité de la Belgique !
Bel exercice de sophistique, Mme Delvaux.

Nous ne sommes pas sûrs que toute la rédaction du Soir partage ces analyses grotesques...

Quant au Standaard, sa couverture montre un Comte Lippens cloué au sol par un drapeau français. Sans commentaire.

Dans les prochains jours, nous publierons un article sur la crise bancaire belge qui a également des implications politiques et sociales.


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