L’humour flamand de Bart (Somers) - 3 octobre 2008

Une campagne publicitaire du VLD appelle à une réforme de l'Etat où chacun y gagnera. En attendant cette réforme, la Flandre utilisera, de la manière la plus large, les possibilités fiscales dont elle dispose déjà (note : entre autres, les 400 millions d'euros qu'elle a confisqués à Melchior Wathelet jr).
Dès mars 2009, chaque travailleur flamand pourra bénéficier de réductions d'impôts de l'ordre de 250 à 300 euros. Pour un couple, cela signifie donc une réduction de charges.
Cette déduction professionnelle est la première preuve que la Flandre peut déjà faire beaucoup de choses.

Le porte-parole de l'Open VLD, Tom Ongena, tente ensuite une laborieuse explication de l'intitulé : « Nous voulons simplement montrer avec une boutade que les partis extrémistes flamands ont tort quand ils disent que tout est bloqué à cause du communautaire ».

Le problème c’est que l’affiche propose comme slogan :
« C’est 500 euros que les Wallons ne nous prendront plus ! »

Remplacez "Wallon" par une autre ethnie ou communauté et vous aurez compris le sens qu’il faut donner à cet "humour flamand".
Celui de Bart Somers sans doute, le Président du VLD, qui s’était fait plus discret jusqu'à ce jour mais dont les multiples déclarations, pas tellement lointaines, ont démontré qu’il était un nationaliste flamand pur et dur.
Chassez le naturel, il revient au galop.

Mon ami est un homme plein d'humour
C’est lui, c’est lui qui a trouvé ce bon mot
Que je vous raconte à mon tour :
"Ich slaffen at si auuz wihr prellen zie"

Comme aurait dit Jacques Brel.
Subséquemment.