Serge Hustache proche de la France - 19 septembre 2008

Peu connu parce que peu médiatisé (quoique Notélé...), Serge Hustache est l’homme fort du PS dans le Hainaut occidental. Juste derrière Rudy Demotte, l'ami de toujours qui est aussi le Ministre président de la Région wallonne.

Successivement Président du Conseil supérieur de l’Education permanente (vie associative), de Présence et Action Culturelles et de la Fédération du PS du Hainaut occidental, cette « Wallonie Picarde » , Serge Hustache n’a pas manié la langue de bois lors d'une interview accordée à Nord-Eclair. Il y montre clairement son intérêt pour l’alternative que nous proposons à une Belgique en rade.

De plus, le député provincial du Hainaut confirme ce qu’Elio Di Rupo a dit publiquement l’année passée lors d’une conférence à l’ULB. Le Bureau d’études du PS, l’Institut Emile Vandervelde, n’exclut aucune hypothèse d'avenir, que ce soit la scission du pays ou la réunion de la Wallonie à la France.

Comme on le voit, le R.W.F. ne prêche pas dans le désert.
De là à envisager que Serge Hustache soit prêt à claquer la porte pour nous rejoindre, il y a une marge que nous ne franchirons pas : nous n’avons pas de mandat à lui proposer et son chef Elio Di Rupo demeure un Belgicain obstiné…
Jusqu'à preuve du contraire, c'est encore lui qui donne le ton au sein du PS.

Extrait de l’interview à Nord-Eclair :

Pour votre part, que penseriez-vous d’un rattachement de la Wallonie à la France ? 
« C’est une solution qui me conviendrait bien. D’ailleurs, Tournai est historiquement la première capitale de France, sous Clovis ! Je suis francophile. Je me sens chez moi à Lille ou Paris. Je me sens plus étranger à Courtrai (ndlr : en Flandre). »

Coïncidence de l'actualité, TF1 a évoqué hier le statut des frontaliers français menacés par la rage taxatoire de la Belgique.
Une confirmation : les revenus de nos voisins sont nettement moins taxés que les nôtres. Dans la séquence, un frontalier évoque même un gain de 1.000 euros par mois !

La rage taxatoire belge atteint les frontaliers français