La connaissance du néerlandais : chantage à l’emploi - 11 septembre 2008

Le Laatste Nieuws de ce jour nous apprend que la diplomatie « belge » est enfin redevenue flamande. Pour de bon. Et le grand quotidien populaire de souligner que seuls 17 des 30 postes diplomatiques francophones à pourvoir aux Affaires étrangères ont trouvé un acquéreur.

En cause ? Le redoutable examen linguistique qui permet de « buser » (du flamand « buisen », faire échouer) à peu près n’importe quel candidat francophone, selon l’humeur du jury ou les injonctions politiques que ce dernier a reçues.
Le Barreau français de Bruxelles, qui ploie sous les dossiers suite à de telles exigences linguistiques, en sait quelque chose ! Et le reliquat de l'administration fédérale aussi. La Belgique est le seul pays où le bilinguisme prime sur toutes les autres qualités professionnelles.

Un internaute rappelait récemment qu’il avait dû épiloguer sur un texte relatant les avatars des tortues géantes des Galapagos pour obtenir un brevet linguistique du niveau de l’enseignement secondaire (bachelier).

En cas de rattachement de la Wallonie à la France, le R.W.F. peut d’ores et déjà faire une promesse qui sera tenue : la deuxième langue d'apprentissage qui sera proposée aux francophones sera l’anglais, langue universelle, et non le néerlandais.

Télescopage de l’actualité de ce jour : la Belgique, après la Pologne, est le pays de l’Union européenne qui donne le moins de chances d'accès à l'emploi à sa population issue de l'immigration.
Une des causes principales ? Vous l'aurez deviné : la connaissance du… néerlandais !
Cet article ne doit pas vous empêcher d’apprendre la langue de nos voisins du nord.
En toute liberté de choix.
La connaissance de plusieurs langues étrangères a toujours représenté un enrichissement personnel.


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