Le lion édenté de Bourgeois - 9 août 2009

Geert Bourgeois, ministre régional flamand des Relations extérieures et du Tourisme, a fait savoir que le drapeau flamand ne constituait en aucune manière un élément de propagande politique. Il s’agit du drapeau du gouvernement flamand, du parlement flamand et de la Communauté flamande, compétente en matière sportive et reconnue comme telle par la Constitution belge.

Il fustige les autorités chinoises qui n’autorisent, lors des Jeux olympiques de Pékin, que les drapeaux officiels des Etats qui participent aux compétitions. L’oriflamme flamande ne flottera donc pas sur les gradins des stades chinois, comme c’est le cas à l’occasion des courses cyclistes en France ou en Belgique.

Pour les naïfs qui croyaient encore que le drapeau belge représentait quelque chose pour la Flandre, l’on sait désormais qu’il n’en est rien.

Dans le même temps, le Gantois Jacques Rogge, Président du Comité olympique, se félicitait de la place de choix de la langue française lors de ces jeux. Il faut dire que c'est la langue officielle du CIO (les jeux ont été fondés par le Français Pierre de Coubertin). En cas de litige dans un texte olympique, c'est la version française qui fait foi.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, le CIO n'a toujours pas reçu de plainte de l'âpre Bourgeois, épinglé ci-dessus...

En lien, nous vous renvoyons aux sources historiques du Lion des Flandres telles que décrites par un site nationaliste.
On y apprend que le lion, à l’origine, était un animal maléfique qui craignait particulièrement… le chant du coq à l’aurore.
Voilà qui mérite réflexion en ces temps d’intolérance flamande.

L'origine du Lion des Flandres


© R.W.F. Dernière mise à jour le dimanche 10 août 2008 - Ce site est le seul officiel du R.W.F.