Le discours du 21 juillet d’une diva socialiste - 21 juillet 2008

La Belgique tend de plus en plus à retrouver l'état dans lequel elle se trouvait au début du 19e siècle, avec comme compétences essentielles, les Finances, la Justice, les Affaires intérieures et étrangères. Tout le reste finira par tomber dans l’escarcelle des régions. C'est ce qu'a affirmé le bourgmestre socialiste d'Anvers, la plus grande ville de Flandre (sa véritable capitale en réalité), Patrick Janssens, à l'occasion de… la fête nationale.
En quelques phrases assassines, il résume sa conception de l’avenir du royaume :

• Une Belgique indigente ne pourra pas maintenir sur pied notre modèle social unique au monde (note : pour autant, il n’est pas démontré qu’il soit le meilleur)
  
• Les deux côtés de la frontière linguistique sont animés d'ambitions qui ont un temps été communes mais qui sont désormais divergentes.
  
• Le processus de la réforme de l'Etat a démarré il y a 38 ans. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas prévoir où cela aboutira. Tout ce que nous savons, c'est que le processus en lui-même est loin d'être terminé.

Après tout, le parti socialiste compte en ses rangs des confédéralistes aussi pugnaces que Norbert De Batselier (le promoteur de la Constitution de la Flandre), Luc Van den Bossche, Frank Vandenbroucke, Leo Peeters (l’homme de la Circulaire dans la périphérie)…
Elio Di Rupo, leur camarade sudiste, a de quoi s’arracher les cheveux dans les mois à venir.

Source : 7sur7