Reynders a l’œil tourné vers la France - 10 mars 2008

Didier Reynders s’appuie sur les points forts de la France pour lancer sa « note socio-économique » remise samedi à ses partenaires de la coalition, pourrait-on dire avec une pointe d'ironie.

Elle s'articule autour de trois priorités: emploi, développement de l'activité économique et pouvoir d'achat.  

Pour l'emploi, la note de Didier Reynders reprend la réduction des coûts salariaux (ceux-ci sont moins élevés en France), l'activation des chômeurs (la tension entre les allocations de chômage et le premier salaire est moins forte dans l’Hexagone), et le renforcement de la mobilité des travailleurs entre les différentes régions (c’est déjà le cas de l’autre côté de la frontière à voir le nombre de Français qui vont travailler en Flandre).

Le texte prévoit aussi de poursuivre la réduction de l'imposition des sociétés (moins draconienne en France) et se penche sur le pouvoir d'achat des travailleurs et des pensionnés (une étude récente a montré que le pouvoir d’achat des Français est plus élevé que celui des Belges et un autre rapport a pointé du doigt l’indécence des « petites pensions » belges à l’échelle européenne).

Didier Reynders accorde par ailleurs une attention particulière aux malades chroniques, qu'il veut aider financièrement (ces maladies sont mieux remboursées en France).