L’Etat fédéral ne finance pas la sécurité des Wallons - 6 février 2008

La Ville de Namur assigne en justice le ministre de l'Intérieur afin d’obliger celui-ci à respecter ses engagements, à savoir financer l'ensemble du service 100 de la province de Namur.
La Ville de Namur, capitale de la Wallonie, débourse 500.000 euros par an pour pallier le manque de moyens octroyés par le fédéral. Or, le financement des centrales 100 est bel et bien du ressort du ministère de l'Intérieur, donc de l’Etat fédéral belge.

Il faut savoir que le centre d'appels unifiés « 100 » est le premier maillon de la chaîne de secours. Il possède une responsabilité clé dans la gestion des appels de détresse et dans le processus de décision, d'envoi et de répartition des secours humains et matériels.
Patrick Dewael, Ministre de l’Intérieur, avait promis en décembre dernier de subsidier l'ensemble des opérateurs de la « centrale 100 » namuroise, mais le gouvernement, en affaires courantes, n’a pas pu débloquer les budgets nécessaires.

Les villes de Liège et Mons pourraient se joindre à l'action de Namur.

Pour l’anecdote, le bourgmestre de Mons n’est autre qu’Elio Di Rupo, également Président du Parti socialiste. Elio Di Rupo compte donc attaquer en justice son allié au sein du gouvernement Verhofstadt III, Patrick Dewael. Ambiance !

Cette affaire, qui touche des points sensibles de la vie en société, démontre une fois de plus l’incapacité de l’Etat fédéral belge à assurer la sécurité de la population civile !

Le même jour, on apprenait que le ministre de la Justice a l’intention de vendre un nouveau lot de bâtiments de l’Etat belge pour renflouer les caisses fédérales vides.

Décidément, le Premier Ministre aura bien du mérite à persuader le monde entier que tout va bien dans notre beau Royaume !


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