La préférence nationale chère au Front National en vigueur à Zaventem

18 décembre 2007 (d'après Belga et le Laatste Nieuws)

La commune de Zaventem (pour nos amis français, périphérie flamande limitrophe de Bruxelles et lieu d'implantation de l’aéroport « national » de la Belgique) ne vendra plus de terrains qu'aux personnes s'exprimant en néerlandais ou, à défaut, à celles qui suivent des cours de néerlandais dans une institution reconnue par les autorités flamandes.
La commune applique pour la première fois ce règlement à plusieurs lotissements en vente de Woluwe-Saint-Etienne (pardon, en flamand, Sint-Stevens-Woluwe).

Qu’en pense Olivier Maingain, champion des francophones et bourgmestre de la commune voisine de Woluwe-Saint-Lambert ? Il faut dire que le malheureux se trouve pris en tenaille par l'Echevin de l'Aménagement du territoire Eric Van Rompuy (CD&V) de Zaventem et le gouverneur flamand Lodewijk De Witte, juge et partie qui s'est fait un plaisir de rejeter la plainte des « non-néerlandophones »...

Selon le communiqué Belga, cette exigence de connaissance linguistique constitue un « instrument important pour garantir le caractère flamand de communes comme Zaventem et favoriser la cohabitation entre les habitants d'un quartier ».

Après tout, la Flandre politique et économique n’est-elle pas une des dernières régions du monde à avoir maintenu des liens plus que cordiaux avec l’Afrique du Sud de Peter Botha et son régime d’apartheid.
Flamands et Afrikaners, ne parlaient-ils pas une langue issue d’un tronc commun qui valut à l'époque toutes les compromissions ?


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