Soirée débat du mercredi 25 janvier 2006
à Watermael-Boitsfort avec Marc Platel, journaliste flamand,
et Paul-Henry Gendebien, président fondateur du RWF.

Une centaine de personnes ont assisté à la rencontre animée par David Coppi, journaliste au Soir. Celui-ci introduisit le débat en faisant remarquer que la fin de la Belgique n’était pas inéluctable puisqu’on en parle depuis des décennies sans que cela ne se produise.

Ensuite, Marc Platel, très attendu par le public, expliqua l’initiative du cercle de décideurs du monde économique « De Warande » et les conclusions de leur Manifeste. Les signataires sont d’avis que la Belgique, trop lourde, trop enchevêtrée, constitue un frein pour la Flandre. Le Royaume n’a plus de valeur ajoutée pour celle-ci. Tous les indices économiques belges et wallons le prouvent de façon brutale et criante. Ils proposent dès lors une séparation à l’amiable. Mais que faire de Bruxelles ? se demande le public. Marc Platel la voit transformée en « Washington DC » cogéré par les Flamands, les Bruxellois… et les Wallons si ces derniers le désirent. La périphérie serait purement et simplement flamande (c’est-à-dire sans facilités). Au fil de la soirée, on apprendra que certains milieux flamands ne s’accrocheront pas à tout prix à Bruxelles, surtout si celle-ci empêche l’indépendance de la Flandre. Pour l’anecdote, la Manifeste est d’ores et déjà un best-seller en Flandre (9.000 ex. vendus fin janvier).

Avec la pertinence et le brio qu’on lui connaît, Paul-Henry Gendebien souligna pour sa part que l’hypothèse réunioniste était passée sous silence dans le Manifeste. La France aux portes d’Anvers et de Gand ferait-elle peur à nos « beste vrienden » ?, conclut-il devant un public ravi de la qualité de la soirée.


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