Drame des Mésanges à Mons : acquittés comme de bien entendu !

Les Lafosse et Zdanov s’en sortent bien : ils sont acquittés au procès du drame des Mésanges à Mons. Seule la Sorelobo sera poursuivie au civil pour négligeance et imprévoyance.
Pour mémoire, au moment du drame, Elio Di Rupo était bourgmestre effectif de Mons : il était responsable de la sécurité civile. De plus, il était membre du Conseil d’Administration de la Sorelobo.
Comme le montre un article du Vif, le Parquet de Mons a tout fait pour éloigner son nom de ce dossier écornant son image. La Justice de Mons et Di Rupo ou la Parfaite union, en quelque sorte…
A bonne source, ils devraient savoir que la Franc-maçonnerie n’a pas été créée pour protéger les agissements de gredins ou de malfrats mais pour contribuer au progrès de l’Humanité.

L’article du Vif relevant les « anomalies » de l’enquête

Le jugement qui était attendu ce 8 mai 2013 dans le cadre de l’incendie des logements sociaux Les Mésanges à Hyon (Mons) en février 2003 (il y a dix ans !) a de nouveau fait l’objet d’un report…
Actuellement, il n’y a que deux inculpés : Maurice Lafosse, l’ancien bourgmestre de Mons et l’ex-président du conseil d’administration de la société de logements Sorelobo (désormais rebaptisée « Toit et Moi ») jusqu’en 2001, et Victor Zdanov, directeur-gérant à l’époque des faits. Ainsi que la Sorelobo en tant que personne morale,
Dans l’intervalle, Victor Zdanov, qui est le beau-fils de Maurice Lafosse, a reçu une plantureuse indemnité de licenciement : plus de 200.000 euros et la prise en charge de ses frais d’avocat ! Avec la bénédiction du CA de « Toit et Moi » à large majorité socialiste.
Chez les socialistes montois, on lave son linge sale en famille.

Claude Durieux, qui était président de la société de logements à l’époque du drame et qui ne s’est jamais préoccupé de la sécurité selon les habitants des Mésanges, a été entre-temps opportunément nommé gouverneur du Hainaut. Cette situation lui a permis d’échapper à toute poursuite grâce à l’immunité dont il bénéficiait. Qu’à cela ne tienne, Maître Pinchart, défenseur des parties civiles, avait prévu de le citer directement à l’audience, comme la loi l’y autorise. Il aurait pu le faire puisque Claude Durieux devait perdre son immunité, début octobre, date à laquelle s’achevait son mandat de gouverneur.
Sauf que Claude Durieux est resté en place plus longtemps que prévu. Et c’est là qu’il y a entourloupe :
« Le gouvernement wallon n’a pas trouvé de successeur à M. Durieux, de sorte que Claude Durieux a continué à bénéficier de son privilège de juridiction. Par conséquent, il n’était plus possible – une fois le procès commencé – de l’amener sur le banc de la prévention. »
C’est finalement Tommy Leclercq qui a remplacé récemment Claude Durieux. Mais il était trop tard pour inculper ce dernier.
Pour l’anecdote, Tommy Leclercq (42 ans) ne doit son poste qu’à ses relations privilégiées avec Elio Di Rupo dont l’ombre plane sur le procès puisqu’il était administrateur de la Sorelobo au moment du drame. Tout comme le véreux Didier Donfut.

Selon John Joos, porte-parole du comité des victimes des Mésanges et qui se dit victime de menaces récurrentes, ce report est irritant pour les victimes. « Cela fait dix ans que les victimes attendent le résultat de ce long chemin de croix « . « Elles aimeraient que cela se termine. Il n’y avait pas d’information qui annonçait le report du jugement avant ce mardi. Les victimes s’étaient donc préparées pour ce mercredi. Il ne faut pas oublier que, sur le plan moral, c’est ce jugement qui permettra aux victimes de faire leur deuil. »

Ainsi va la justice montoise quand le PS est concerné par une sale affaire…

PS montois : petits arrangements entre copains (dossier du Vif – 26 avril 2013)

Les Mésanges et Di Rupo