Ceux qui attendent une réaction définitive du R.W.F. concernant l’accord sur le budget 2012 resteront sur leur faim.
Les points d’interrogation sont trop nombreux pour que nous cautionnions le cri de victoire (à la Pyrrhus, serait-on tenté d’ajouter) de M. Di Rupo relayé avec complaisance par les médias francophones ce week-end.
Dès à présent, des partis flamands annoncent qu’il faudra malgré tout recourir aux douzièmes provisoires pour une question d’agenda trop serré.
D’autre part, deux dossiers importants sont toujours en chantier : la politique de l’immigration, qui constitue une ligne de fracture fondamentale entre la Flandre et les Francophones, mais aussi la loi de financement qui doit régler les modalités relatives aux transferts de compétences vers les Régions.
On le voit, M. Di Rupo a encore du pain sur la planche pour conclure une parfaite union avec ses chers amis flamands…
Le R.W.F. ne croira à la réalité d’un gouvernement Di Rupo que lorsque celui-ci prêtera serment.
Tout le reste n’est que mauvaise littérature ou effet de manche.